« L'argent magique » existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les « assistés » ? Le vrai « pognon de dingue » est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis.
« L'argent magique » existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les « assistés » ? Le vrai « pognon de dingue » est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis.
Avant la pandémie, les aides aux entreprises augmentaient déjà trois fois plus vite que les dépenses sociales. Distribuées sans véritables conditions, sans suivi et sans transparence, elles ne servent qu'à perpétuer les carences d'un modèle économique à bout de souffle, qui enrichit les milliardaires, détruit des emplois et dérègle le climat.
L'ère du « quoi qu'il en coûte » inaugurée au printemps 2020 n'a que très peu profité à l'hôpital, à l'éducation et aux travailleurs essentiels. La pandémie aura surtout servi à consacrer la mise des finances publiques au service du secteur privé. Adieu l'État-providence pour tous, bienvenue dans le corporate welfare, l'État-providence pour les entreprises !
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