Biographie
JacquesMarzac est né en 1951 à Chauvigny (Vienne). Enseignant à Poitiers, il se consacre depuis 1993 à la rédaction d'ouvrages d'histoire
régionale et de biographies : celle d'un peintre, d'une photographe, d'une déportée de la Seconde Guerremondiale ou encore du physicien
Albert Turpain, précurseur de la radio. Après avoir également tiré au clair la regrettable Affaire Branly, il rédige ce journal d'un collégien
sous l'Occupation qui met en lumière la face cachée de quelques Résistants de la dernière heure, et lève le voile sur les dessous d'une
certaine éducation puritaine, tout aussi propres à révolter les «mauvais esprits ».
Détail
Grâce aux archives récemment révélées, mille preuves attestent que l'histoire ne s'est guère montrée équitable à l'égard de celui qui, assurément, reste le plus grand explorateur de l'Afrique. En eff et, à l'exception de sa rencontre avec Livingstone au coeur des ténèbres de l'Afrique, la plupart de ses incroyables réalisations sont largement oubliées. Qui se souvient aujourd'hui, par exemple, qu'au cours d'une seule de ses cinq expéditions, il a résolu l'énigme millénaire des sources du Nil, de celles du Congo - qu'il a descendu sur 2 300 kilomètres jusqu'à son embouchure - et réalisé les premières circumnavigations des lacs Victoria et Tanganyika ainsi que la première traversée du continent d'est en ouest ?
Pourquoi Stanley a-t-il réussi partout où tous les autres, avant lui, avaient échoué, et pourquoi lui en a-t-on tellement voulu au point de l'accuser de tous les maux de la terre ?
Et si, pour cet orphelin de père, rejeté par les siens, toutes ces expéditions n'étaient en réalité qu'une éperdue quête d'amour, à commencer par celui de Liz, sa jeune mère trop tôt livrée à elle-même ? Suivront une petite dizaine d'autres fi gures féminines qui, sous la plume de Jacques Marzac, balisent l'impossible vie - comme l'écrit Tim Jeal - de l'Anglo-américain Henry Stanley, né John Rowlands, au nord du Pays de Galles.
À la lumière des récentes révélations de l'Académicien britannique, étayées par les archives de l'explorateur désormais accessibles au Musée royal de Bruxelles, c'est à une nouvelle lecture de l'oeuvre de Stanley que l'auteur nous invite pour la postérité, une lecture, comme il se doit, plus exigeante que celle de ses contemporains, et sans doute plus équitable.
Durant plus d'un siècle, quelques journalistes et une poignée d'aristocrates londoniens ont fait l'opinion, ressassée par des dynasties de biographes. Aujourd'hui, l'heure est donc venue de s'eff acer devant les archives, devant les Congolais eux-mêmes et bien sûr devant les femmes qui ont fait battre le coeur de ce vaillant orphelin gallois.
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