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Serge Lifar, la beauté du diable

Jean-Pierre Pastori (Auteur)
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Résumé

Figure de proue des Ballets Russes, puis de l'Opéra de Paris, Serge Lifar (1905-1986) est l'ami de Chanel, Cocteau, Picasso, Strawinsky... Chorégraphe, il ne se contente pas de signer quelques purs chefs-d'oeuvre comme Les Mirages ou Suite en blanc. Il commande des partitions, collectionne les maquettes de décors et de costumes, organise des expositions, donne des conférences, signe des livres. Mais à cet homme de spectacle, les applaudissements du public ne suffisent pas. Son ego fortifié par la beauté du diable exige qu'il soit constamment ... Lire la suite
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Biographie

Jean Pierre Pastori, journaliste et écrivain, a récemment quitté le poste de directeur d'une TV régionale, pour reprendre la direction du Château de Chillon, l'un des monuments les plus visités de Suisse, au bord du lac Léman.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution26/11/2009
EAN9782828911270
Nb. de Pages207
EditeurFavre
Caractéristiques
Poids444 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,6 cm x 15,3 cm x 1,6 cm
Détail

Figure de proue des Ballets Russes, puis de l'Opéra de Paris, Serge Lifar (1905-1986) est l'ami de Chanel, Cocteau, Picasso, Strawinsky... Chorégraphe, il ne se contente pas de signer quelques purs chefs-d'oeuvre comme Les Mirages ou Suite en blanc. Il commande des partitions, collectionne les maquettes de décors et de costumes, organise des expositions, donne des conférences, signe des livres. Mais à cet homme de spectacle, les applaudissements du public ne suffisent pas. Son ego fortifié par la beauté du diable exige qu'il soit constamment en représentation. "Artiste sur la scène, dit-il, comédien dans la vie. " Il fréquente l'aristocratie internationale, est courtisé par baronnes et comtesses, s'éprend d'une princesse, pourtant mariée à un célèbre couturier.

Infatigable bretteur, il publie des critiques assassines sur ses contemporains, intente des procès, se bat en duel. Si les circonstances l'amènent à refuser de danser devant le président Lebrun, il n'est pas insensible à l'intérêt que lui voue le Troisième Reich. Il décline pourtant la proposition de Goebbels de diriger les Ballets allemands. Et prétend avoir envisagé d'assassiner Hitler lorsque ce dernier l'a reçu dans sa chancellerie berlinoise. Se sentant investi de la mission de défendre coûte que coûte la danse française, il est à la fois dénoncé comme juif par la presse collaborationniste et condamné à mort par Radio Londres. A la Libération, on lui fait chèrement payer ses fréquentations douteuses. Bannissement de l'Opéra de Paris, grève des machinistes, menaces de mort, alertes à la bombe, manifestations de rue... A quoi répond l'inaltérable fidélité de ses danseurs qui, jusque dans l'épreuve, reconnaissent en lui mieux qu'un chorégraphe: un maître.

Encensé par les uns, vilipendé par les autres, Serge Lifar demeurait une énigme. Il fallait davantage que les hagiographies qu'il a suscitées et que les autobiographies laudatives qu'il a fait écrire pour dissiper le mystère. Ce destin exceptionnel méritait d'être retracé, avec ses ombres et ses lumières.
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