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Robert-Jean de Voguë ; Moët & Chandon conquérant

Francine Rivaud, Yves Tesson (Auteur)
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Résumé

Sans lui, Moët & Chandon ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui. Sans lui, le groupe LVMH, dont la maison de champagne est une filiale, non plus. Jean de Vogüé fut à la tête de Moët & Chandon pendant plusieurs décennies, de 1930 jusqu'en 1972. Une longévité exceptionnelle qui permit à cet ancien officier de cavalerie de jouer les précurseurs dans un univers jusque là compassé et immobile. Avec ses idées novatrices et son caractère bien trempé, mais aussi son pragmatisme, cet aristocrate atypique devenu ... Lire la suite
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Biographie

Historien, Yves Tesson est docteur de l'Université Paris-Sorbonne. Consultant, il réalise des missions d'expertise pour les professionnels du champagne tout en poursuivant ses recherches en lien avec les

laboratoiresuniversitaires.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution21/11/2016
CollectionBiographies
EAN9791021020399
Nb. de Pages266
Caractéristiques
EditeurTallandier
Poids382 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,5 cm x 14,5 cm x 2,2 cm
Détail

Sans lui, Moët & Chandon ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui. Sans lui, le groupe LVMH, dont la maison de champagne est une filiale, non plus. Jean de Vogüé fut à la tête de Moët & Chandon pendant plusieurs décennies, de 1930 jusqu'en 1972. Une longévité exceptionnelle qui permit à cet ancien officier de cavalerie de jouer les précurseurs dans un univers jusque là compassé et immobile. Avec ses idées novatrices et son caractère bien trempé, mais aussi son pragmatisme, cet aristocrate atypique devenu patron n'a eu de cesse de développer Moët & Chandon.

La Seconde Guerre mondiale marque évidemment un temps d'arrêt dans la carrière de Robert-Jean de Vogüé. Son action dans la Résistance, où il fournit de faux-papiers aux évadés, tente de soustraire des ouvriers au Service du travail obligatoire, résiste tant qu'il peut aux exigences allemandes, le conduit à la déportation en Allemagne.
Revenu à la tête de Moët & Chandon, Vogüé n'a de cesse, à partir de 1945, d'approfondir son catholicisme social et d'améliorer les conditions de travail et de vie des ouvriers. Il apprend beaucoup du syndicaliste CGT de la maison, Gaston Martin, avec qui, au grand dam de ses pairs, il entretient des relations de confiance et même d'amitié. Cela lui vaut le surnom de « marquis rouge ».
Mais on ne saurait cantonner l'homme à des préoccupations sociales. On lui doit aussi la construction de relations apaisées entre négociants et vignerons, la conquête des marchés étrangers, l'invention du prestigieux Dom Pérignon, des investissements en Argentine où il crée une filiale de production de vins effervescents, l'introduction en bourse de Moët & Chandon... Il pose aussi les bases d'un futur empire du luxe en fusionnant avec les cognacs Hennessy et en achetant les champagnes Mercier et Ruinart, enfin les parfums Dior.
De quoi porter aujourd'hui Moët & Chandon à la place de numéro 1.
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