Depuis ses débuts, la Revue d'histoire des sciences humaines publie peu de varia. Davantage qu'une exception, ce nouveau numéro est conçu comme une respiration ouverte à une diversité de thèmes, de genres et d'époques. Un fil d'Ariane toutefois : qu'il s'agisse de Voltaire, de Thomas Kuhn ou de l'ouvrage « La vie de laboratoire », ce numéro montre l'importance du geste consistant à étudier les réappropriations d'un auteur ou d'un texte. On y trouvera une traduction de l'article que l'historien des sciences John Forrester a ... Lire la suite
Depuis ses débuts, la Revue d'histoire des sciences humaines publie peu de varia. Davantage qu'une exception, ce nouveau numéro est conçu comme une respiration ouverte à une diversité de thèmes, de genres et d'époques. Un fil d'Ariane toutefois : qu'il s'agisse de Voltaire, de Thomas Kuhn ou de l'ouvrage « La vie de laboratoire », ce numéro montre l'importance du geste consistant à étudier les réappropriations d'un auteur ou d'un texte. On y trouvera une traduction de l'article que l'historien des sciences John Forrester a consacré en 2007 à Thomas Kuhn, dont il fut l'étudiant à Princeton entre 1970 et 1972, point de départ d'un mini-dossier sur le second. À bien des égards, l'auteur de « La Structure des révolutions scientifiques » est devenu inactuel, malgré le million d'exemplaires vendus et l'usage effréné de « paradigme » et « révolution scientifique » dans la langue des « experts ». Entre autres choses, ce numéro s'efforce de mettre ce diagnostic en perspective. Il revisite également les « réunions du samedi » de l'université de Strasbourg dans l'entre-deux-guerres, trop souvent réduites aux seuls auteurs depuis consacrés (Lucien Febvre, Marc Bloch, Maurice Halbwachs).
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