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petit magnificat

Louis-charles Grénon, Bernard Dompnier, Georges Escoffier (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Le Petit Magnificat est un motet à numéros découpé en sept parties.

La pièce se présente sous forme entièrement manuscrite comme toutes les oeuvres de Grénon actuellement connues. Nous sommes en possession d'un conducteur à cinq parties et d'une série de parties séparées vocales incomplètes.

Ce Petit Magnificat est très clairement daté : « Saintes le 25e mars 1768 » (fête de l'Annonciation). Il s'agit de la dernière oeuvre connue de Grénon et signée de sa main. Le fonds de la cathédrale du ... Lire la suite
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Biographie

Les lacunes des registres paroissiaux de Saintes n'ont pas permis de retrouver la date de naissance de Louis Grénon, dont on sait toutefois qu'il est né dans la paroisse Saint-Vivien de cette ville et qu'il reçut au baptême les prénoms de Louis et Charles. Par des recoupements, on peut affirmer de manière quasi certaine qu'il naît en 1734.
Vraisemblablement en raison de qualités vocales précocement repérées, il devient enfant de chœur à la cathédrale de Saintes et bénéficie ainsi de l'éducation à la fois générale et musicale qu'assurent les maîtrises capitulaires. Il entre ainsi très jeune dans le cercle des musiciens employés par les cathédrales, qu'il ne quittera plus ensuite jusqu'à la fin de son existence.
En 1754, Louis Grénon est engagé en qualité de maître de musique par le chapitre de la cathédrale du Puy-en-Velay. Les documents manquent pour assurer qu'à cette date il était toujours attaché à celle de Saintes, non plus comme enfant de chœur évidemment, mais comme chanteur ou instrumentiste, voire comme adjoint du maître de musique. Rien ne permet de savoir comment le chapitre de la cathédrale du Puy-en-Velay eut connaissance de ses compétences et pourquoi il décida de confier à ce jeune homme de vingt ans la lourde responsabilité de sa musique. Les tâches qui lui sont alors confiées sont celles qu'assurent traditionnellement les maîtres de musique : formation et entretien des enfants de chœur, prise en charge de la solennité du culte par la direction des chanteurs et musiciens. Parallèlement, il s'inscrit au séminaire et est ordonné prêtre en 1761, utilisant sa part d'héritage pour la constitution de son titre clérical. Peut-être parce que son nouveau statut le rend plus exigeant pour sa rétribution, les relations avec les chanoines se détériorent très vite. En mai 1763, il quitte la cathédrale du Puy-en-Velay pour celle de Clermont, avec laquelle il est sans doute en contact depuis plusieurs années. On ignore s'il a beaucoup composé pendant son séjour au Puy ; il ne subsiste que quatre pièces précisément datées de cette période, pendant laquelle aussi il s'essaya à la musique instrumentale et fit éditer six symphonies aujourd'hui introuvables.
Durant son séjour à Clermont, Grénon compose beaucoup si l'on se fie à la chronologie des pièces parvenues jusqu'à nous. Il écrit alors des hymnes, des motets, une « messe en Noël ». Le second semestre de 1763, qui suit immédiatement son arrivée, est particulièrement fécond. Mais, alors que le contrat signé en 1765 valait engagement pour trois ans, Louis Grénon quitte rapidement Clermont pour Saintes, soit à la fin de cette même année, soit dans le courant de la suivante. Son séjour clermontois n'aura duré au mieux qu'un peu plus de trois ans.
À Saintes, Louis Grénon retrouve la cathédrale où il avait reçu son éducation, cette fois en qualité de maître de musique. En sus de sa charge, il obtient une semi-prébende, statut qui ne confère pas les privilèges du « haut chœur », mais qui permet toutefois de se prévaloir de la qualité de chanoine. Peut-être l'obtention de cette très relative distinction cléricale joue-t-elle un rôle dans le retour précipité du musicien dans sa patrie. Plus probablement, le retour à Saintes correspond au désir d'un homme vraisemblablement malade de retrouver les siens. C'est du moins ce que laisse penser sa mort rapide, tout comme l'affection qu'il exprime pour sa nièce lors de la rédaction de son testament, dans lequel il loue « les bons et agréables services, les soins et secours » qu'elle lui a rendus et lui rend encore.
À son retour dans cette ville, Louis Grénon compose beaucoup, en particulier à la fin de 1766 et au début de l'année 1767 : série d'antiennes « Ô », Leçons de ténèbres. Mais le rythme se ralentit rapidement, et la dernière partition signée de sa main est le Petit Magnificat qu'il achève le 25 mars 1768. Il décède quelques mois plus tard, le 10 janvier 1769, et est enterré derrière le chœur de la cathédrale dans le tombeau des chanoines semi-prébendés.
Mort à trente-cinq ans, Louis Grénon avait déjà une riche expérience du métier de maître de musique, qu'il avait exercé dans trois villes épiscopales. En dépit de la rareté des sources, son itinéraire donne la conviction qu'il fut très jeune un compositeur apprécié. La redécouverte de sa musique éclairera sans doute mieux que les archives la rencontre entre son style et les attentes du public de son temps.


Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution25/04/2014
EAN9790231804232
Nb. de Pages58
EditeurSymetrie
Caractéristiques
Poids187 g
PrésentationGrand format
Dimensions29,0 cm x 21,0 cm x 0,5 cm
Détail

Le Petit Magnificat est un motet à numéros découpé en sept parties.

La pièce se présente sous forme entièrement manuscrite comme toutes les oeuvres de Grénon actuellement connues. Nous sommes en possession d'un conducteur à cinq parties et d'une série de parties séparées vocales incomplètes.

Ce Petit Magnificat est très clairement daté : « Saintes le 25e mars 1768 » (fête de l'Annonciation). Il s'agit de la dernière oeuvre connue de Grénon et signée de sa main. Le fonds de la cathédrale du Puy recense 82 oeuvres de Louis-Charles Grénon dont une est très proche de ce Magnificat : un Dixit à cinq daté du 16 mars 1768 et également signé de la main du compositeur.

Ce motet, typiquement « à la française » de par son choeur à cinq voix, distribue, conformément à la tradition, les voix de dessus (sol 2e), haute-contre (ut 3e), haute-taille (ut 4e), basse-taille (fa 3e) et basse (fa 4e) plus une basse instrumentale.

La présente édition restitue en clés modernes cette pièce qui peut être interprétée en petit ensemble vocal comme en grand choeur, en adaptant l'instrumentation du continuo.

Xavier Janot
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