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Pas d'animaux ; de la bête en littérature-monde

Annabelle Marie, Jean-Louis Cornille (Auteur)
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Résumé

S'étant raréfiée dans les récits occidentaux, la présence animale se limiterait-elle de nos jours aux contes africains et créoles, sous prétexte que l'humain n'y aurait pas coupé tout lien qui le rattache encore aux bêtes ? Ce n'est pourtant pas tout à fait ce que nous disent les récits animaliers de Patrick Chamoiseau, de Patrice Nganang, d'Alain Mabanckou ou d'Ananda Devi, qui semblent privilégier pour la plupart d'entre eux la présence du moins exotique ou du plus urbain des animaux : le chien, tantôt domestiqué, ... Lire la suite
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Biographie

Jean-Louis Cornille, professeur émérite à l'Université du Cap, enseigne la littérature française à l'université d'Antsiranana. Il est l'auteur d'ouvrages sur Baudelaire, Rimbaud, Alfred Jarry, Apollinaire, Sartre, Bataille, Céline, Chamoiseau, ainsi que sur la littérature indianocéanienne.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution30/03/2017
CollectionPerspectives
EAN9782757415856
Nb. de Pages122
Caractéristiques
EditeurPu Du Septentrion
Poids212 g
PrésentationGrand format
Dimensions24,0 cm x 16,0 cm x 1,0 cm
Détail

S'étant raréfiée dans les récits occidentaux, la présence animale se limiterait-elle de nos jours aux contes africains et créoles, sous prétexte que l'humain n'y aurait pas coupé tout lien qui le rattache encore aux bêtes ? Ce n'est pourtant pas tout à fait ce que nous disent les récits animaliers de Patrick Chamoiseau, de Patrice Nganang, d'Alain Mabanckou ou d'Ananda Devi, qui semblent privilégier pour la plupart d'entre eux la présence du moins exotique ou du plus urbain des animaux : le chien, tantôt domestiqué, tantôt sauvage. Il leur paraît autrement plus important de souligner que la figure animale, telle que leurs récits la décrivent, est invariablement celle, inférieure et subalterne, que l'Occident réserve encore à ceux qu'il a autrefois soumis. S'en dégage une histoire moins de la race que de la trace. Écrire, alors, revient à traquer plutôt qu'une origine perdue, la trace de ce passage inouï, voire inaudible, des sans-voix, qui seule nous permet de mieux revenir sur nos pas. Or que trouve-t-on à remonter la filière animale ? Ces bêtes souvent n'ont d'existence que livresque, chiens de papier et porcs épiques bondissant d'une oeuvre à l'autre jusqu'à nous, humanimalement.
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