Nous n'irons plus à Maïtagarria

Ce roman suit un double fil rouge : un lieu, et une personne, tous deux d'exception. Le lieu est un luxueux hôtel-résidence de Saint-Jean-de-Luz aujourd'hui disparu, qui s'appelait MAÏTAGARRIA. Quant à la personne, elle n'est autre que Louise de VILMORIN, qui fit jadis tourner la tête au Tout Paris, tant par son charme irrésistible que par ses talents littéraires.
Le lien entre ces deux fils rouges est assuré par le narrateur, écrivain manqué et factotum de l'hôtel Maïtagarria, au moment où Louise, alors âgée de 17 ans, vint y passer trois années entières de convalescence, pour y soigner une arthrose tuberculeuse de la hanche.
Alors que Louise voit défiler toute une cohorte de soupirants tombés sous son charme de séductrice-née, elle va, en marge de ces jeux de l'amour et du hasard, nouer peu à peu avec Victor, le factotum-poète, une relation toute platonique puisqu'essentiellement fondée sur la vocation littéraire naissante qu'ils ont en commun.
Curieusement, ce lien presque contre nature, tant la condition sociale de l'une est aux antipodes de celle de l'autre, résistera aux épreuves du temps et de l'éloignement. Il sera entretenu par une correspondance jamais tarie et par les retours de Louise au Pays basque, rarement achevés sans un passage, voire un court séjour, à Maïtagarria.
Entre réalité et fiction, ce roman raconte toute cette histoire parallèle qui verra défiler bien des personnages illustres (Saint-Exupéry, Malraux, Gide, Alphonse XIII, Roi d'Espagne, Luis Bunuel et tant d'autres). Elle s'inscrit en outre dans quelques séquences de L'Histoire, que ce soit la guerre civile espagnole ou la seconde guerre mondiale, qui enrichirent parfois le Livre d'Or de l'hôtel, dont les boiseries conservèrent longtemps quelques secrets à jamais enfouis.