Ne meurs pas

Cent fois, le professeur Dalambert a examiné des malades atteints des mêmes symptômes. Cent fois, il les a écoutés, s'est confronté à leur souffrance, à leur détresse. Mais à présent, c'est sur lui que les symptômes se manifestent, et il se sait condamné : il est atteint d'un cancer du rein.
Alors il va entreprendre, aidé par son élève et ami Daniel, un combat farouche pour conjurer l'issue fatale, en usant de toutes les ressources de la science médicale moderne, allant jusqu'à tester sur lui-même des méthodes et des produits nouveaux. Cependant, un autre dialogue s'approfondit entre les deux hommes : celui de la compassion et de l'espoir, qui eux aussi aident à guérir.
Lui-même cancérologue de renom, le Pr David Khayat nous dépeint de façon bouleversante la passion de vivre et de soigner qui anime le maître et l'élève, en même temps qu'il nous fait découvrir et comprendre le combat de la science contre le cancer, avec ses échecs, ses difficultés et - souvent - ses succès.

Le roman alterne avec bonheur les moments d'émotion et les digressions médicales. N'est-ce pas ça la vie d'un grand médecin et celle d'un romancier ? Savoir ne pas être seulement un grand savant ou un bon artisan, mais aussi un homme attentif.