J. Lacan, en 1955-1956, définit la psychose comme une modalité de dire non à la castration - c'est la la Verwerfung (forclusion) du signifiant du Nom-du Père dans l'Autre du langage. S'en déduit une clinique discontinuiste : les concepts structuraux - présence ou absence du Nom-du-Père - permettent d'élaborer des classes et de répondre dans le registre du certain. La fin de son enseignement (années 1970-1980) ouvre une autre perspective : " Si l'Autre existe, on peut trancher par oui ou non (...) quand l'Autre ... Lire la suite
Professeur des universités, membre de l'École de la Cause freudienne (ecf) et de l'Association mondiale de psychanalyse (amp), il est psychanalyste à Marseille et a publié une trentaine de livres, dont Homoanalysants (Navarin / Le Champ freudien, 2013).
Caractéristiques
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Date Parution
15/10/2007
EAN
9782847290684
Nb. de Pages
150
Editeur
Pleins Feux
Caractéristiques
Poids
160 g
Présentation
Grand format
Dimensions
21,0 cm x 10,0 cm x 0,9 cm
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Détail
J. Lacan, en 1955-1956, définit la psychose comme une modalité de dire non à la castration - c'est la la Verwerfung (forclusion) du signifiant du Nom-du Père dans l'Autre du langage. S'en déduit une clinique discontinuiste : les concepts structuraux - présence ou absence du Nom-du-Père - permettent d'élaborer des classes et de répondre dans le registre du certain. La fin de son enseignement (années 1970-1980) ouvre une autre perspective : " Si l'Autre existe, on peut trancher par oui ou non (...) quand l'Autre n'existe pas, on n'est pas simplement dans le oui-ou-non, mais dans le plus-ou-moins (...) " (J.-A. Miller - 1998). Cette clinique nouvelle de l'à-peu-près, de l'approximation, est continuiste. Elle n'exclut ni la rigueur ni la postulation du mathème. La psychose y devient un concept étendu, nullement épuisé par les seules formes des psychoses psychiatrisées. Il y a des sujets sans phénomènes élémentaires, sans troubles du langage, sans délire, sans errance, etc. Ils relèvent de la psychose ordinaire. Quelle clinique pour ces sujets ? Quelle place pour le psychanalyste ? Ce court essai rassemble deux séries de cas. Dans la première, des sujets psychotiques s'adressent à un analyste - au cabinet pour certains, dans le cadre hospitalier d'une présentation de malades pour d'autres. Quels " bricolages " vont-ils trouver - ou ne pas trouver - grâce au dispositif analytique ? Dans la seconde, trois cas de psychoses extraordinaires (J.-J. Rousseau, D.P. Schreber, A. Artaud) trouvent leur issue dans un passage à l'écriture. Chaque cas démontrera qu'effectivement " ne devient pas fou qui veut " (J. Lacan - 1946) !
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