Pour Olivier Robert, photographier un lac est une question de temps, le temps qu'il fait et celui qui passe. Il s'y attarde de préférence les jours de brouillard ou de pluie, privilégiant de longs temps de pose.« Photographier le monde avec lenteur a quelque chose d'intrigant, explique-t-il. Les images obtenues ne sont pas la traduction de la réalité perçue par l'oeil mais résultent plutôt de l'accumulation du temps passé. Par le jeu de cette lenteur, l'eau, tourmentée ou paisible, dessine des horizons glacés sur lesquels constructions, ... Lire la suite
Pour Olivier Robert, photographier un lac est une question de temps, le temps qu'il fait et celui qui passe. Il s'y attarde de préférence les jours de brouillard ou de pluie, privilégiant de longs temps de pose.« Photographier le monde avec lenteur a quelque chose d'intrigant, explique-t-il. Les images obtenues ne sont pas la traduction de la réalité perçue par l'oeil mais résultent plutôt de l'accumulation du temps passé. Par le jeu de cette lenteur, l'eau, tourmentée ou paisible, dessine des horizons glacés sur lesquels constructions, rochers ou arbres s'incrustent ou se reflètent. Les lacs deviennent des miroirs dans lesquels l'eau et le ciel se confondent. »Minimalistes, intemporelles, noires et blanches, les images d'Olivier Robert évoquent, jusqu'à la confusion, ce Japon qui l'inspire, notamment à travers la peinture sumi-e et les contes historiques Mizu Kagami (« miroirs d'eau »).Son travail, exposé au Musée du Léman à Nyon, invite le spectateur dans un voyage qui révèle la singularité d'un regard et une certaine universalité des paysages lacustres.
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