Biographie
AprÚs des études à l'Université de Lausanne, Alain Clavien a travaillé dans plusieurs projets du FNRS. Il a été chargé de cours à l'Université de Berne et celle de Neuchâtel avant d'être nommé professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Fribourg où il enseigne depuis 2003. Ses recherches portent sur la vie culturelle suisse, plus particuliÚrement l'histoire des intellectuels et l'histoire de la presse, à laquelle il a consacré plusieurs articles et ouvrages.
Né en 1930, d'un pÚre instituteur et d'une mÚre d'origine franc-montagnarde, Alexandre Voisard, aprÚs des études hachées, a pratiqué divers métiers dans le théâtre, les postes, l'industrie, la librairie. AprÚs un bout de carriÚre politique (il a été délégué aux Affaires culturelles de la République et Canton du Jura et vice-président de la Fondation Pro Helvetia), il s'est retiré dans le village natal de sa compagne, Courtelevant, en France voisine, juste au-delà de la frontiÚre, où il se consacre désormais entiÚrement à l'écriture. Affublé tour à tour d'épithÚtes réductrices telles que « poÚte politique », « poÚte de l'amour » ou « poÚte de la nature », il les récuse toutes même s'il est fier d'avoir été de ces « poÚtes de la libération » du Jura. Il lui arrive dï¿?affirmer avoir été aussi « le premier poÚte écologiste aprÚs saint François d'Assise ».
Max Frisch, après ses études et des voyages en Europe centrale, devient architecte comme son père. En 1942, il dessine une piscine publique construite au centre de Zürich, le Letzigraben, rebaptisée aujourd'hui Max-Frisch-Bad. Il publie son premier roman en 1948, puis des pièces de théâtre. À partir de 1955, il se consacre exclusivement à son oeuvre
d'écrivain et publie entre autres Homo Faber (1961), Montauk (1975), L'homme apparaît au quaternaire (1979). Les 250 questions réunies ici sont extraites de son Journal (1966-71) et s'organisent autour de figures centrales et compatibles telles que le mariage, les femmes, l'espoir, l'humour, l'argent, la propriété... Elles n'appellent aucune réponse.
Détail
Revenant sur ses expériences militaires au cours de la seconde Guerre mondiale, Max Frisch s'interroge sur l'inertie des soldats suisses face à l'actualité, sur les rapports de la Suisse avec l'Allemagne nazie, et sur l'impossibilité de se remettre en question que provoque une vie de soldat très réglementée, constituée d'exercices et de simulations qui rendent la réalité distante, irréelle.
Livret de service critique de manière lucide la place de l'armée de milice en Suisse et la façon dont elle construit l'identité politique du pays
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