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Les Nourritures Terrestres

Gide Andre (Auteur)
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Résumé

Les Nourritures terrestres est une oeuvre littéraire d'André Gide, publiée en 1897, évoquant le désir et l'éveil des sens.

Réception et postérité Les Nourritures sont en quelque sorte le pendant joyeux et solaire du De Profundis d'Oscar Wilde, oeuvre sombre où l'écrivain irlandais développait aussi, mais « en négatif », par l'absence et le manque, une forme de sensualité absolue qui cherche à s'affranchir du moralisme étriqué de l'époque victorienne, du conformisme et des conventions sociales.

Jean Guéhenno, très critique de l'égocentrisme gidien, ... Lire la suite
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Biographie

André Gide nait à Paris dans une famille de la haute bourgeoisie protestante où il est fils unique. Il s'affranchit de son éducation puritaine, dans les "Nourritures terrestres", en 1897, en exprimant son goût pour la vie. Il subit à ses débuts l'influence des symbolistes et ses écrits de jeunesse restent sans succès. Il participe à la vie littéraire (L'Hermitage avec Paul Claudel, Henri Ghéon, Francis Jammes, Paul Valéry) et fonde la Nouvelle Revue Française (NRF) où il défend une école de la rigueur et du classicisme.

En 1909, André Gide rompt avec Paul Claudel qui avait espéré le convertir au christianisme. Dans "Les caves du Vatican", roman burlesque publié à la veille de la guerre, André Gide expose sa théorie de l'acte gratuit, portée par son personnage célèbre, Lafcadio. En épigraphe, l'auteur a choisi une citation de Georges Palante: "Pour ma part, mon choix est fait, j'ai opté pour l'athéisme social". Il acquiert la notoriété après la guerre et a une grande influence sur de nombreux écrivains.

André Gide montre à la fois un désir de prendre parti dans les grands problèmes de son époque (contre le colonialisme, pour le pacifisme et le communisme.), tout en faisant preuve de méfiance envers toute forme d'engagement. Son enthousiasme pour le communisme s'éteint dans la douleur après son voyage en URSS qui l'amènera à dénoncer le stalinisme.

Bien qu'étant classique dans son style, André Gide rejette tout conformisme dans les idées. Sa personnalité est complexe, à la fois sensible et puritaine, tourmenté par le doute et l'inquiétude. Il refuse toute servitude familiale, sociale, religieuse pour mieux vivre dans l'instant et renaître chaque jour. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1947.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution27/03/2023
EAN9791041917785
Nb. de Pages150
EditeurShs Editions
Caractéristiques
Poids204 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,0 cm x 14,8 cm x 0,8 cm
Détail

Les Nourritures terrestres est une oeuvre littéraire d'André Gide, publiée en 1897, évoquant le désir et l'éveil des sens.

Réception et postérité Les Nourritures sont en quelque sorte le pendant joyeux et solaire du De Profundis d'Oscar Wilde, oeuvre sombre où l'écrivain irlandais développait aussi, mais « en négatif », par l'absence et le manque, une forme de sensualité absolue qui cherche à s'affranchir du moralisme étriqué de l'époque victorienne, du conformisme et des conventions sociales.

Jean Guéhenno, très critique de l'égocentrisme gidien, s'en lamente :
« La jeunesse intellectuelle française devra guérir du gidisme pour retrouver le mouvement de l'histoire. Comprendra-t-elle qu'être jeune à la manière de Ménalque ou de Nathanaël, c'est être terriblement vieux ? Cette quête des plaisirs, cette jouissance minutieuse et appliquée suppose des rentes, un patrimoine, dénoncerait la fin d'une race. » - Jean Guéhenno, Journal des années noires, 5 janvier 1944, Gallimard, 1947.

Sartre :
« Tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux-mêmes l'image du lecteur auquel ils sont destinés. Je pourrais faire le portrait de Nathanaël d'après Les Nourritures terrestres : l'aliénation dont on l'invite à se libérer, je vois que c'est la famille, les biens immeubles qu'il possède ou possédera par héritage, le projet utilitaire, un moralisme appris, un théisme étroit ; je vois aussi qu'il a de la culture et des loisirs puisqu'il serait absurde de proposer Ménalque en exemple à un manoeuvre, à un chômeur, à un Noir des États-Unis, je sais qu'il n'est menacé par aucun péril extérieur, ni par la faim, ni par la guerre, ni par l'oppression d'une classe ou d'une race ; l'unique péril qu'il court c'est d'être victime de son propre milieu, donc c'est un Blanc, un Aryen, un riche, l'héritier d'une grande famille bourgeoise qui vit à une époque relativement stable et facile encore, où l'idéologie de la classe possédante commence à peine de décliner : précisément ce Daniel de Fontanin que Roger Martin du Gard nous a présenté plus tard comme un admirateur enthousiaste d'André Gide. » - Jean-Paul Sartre, Qu'est-ce que la littérature ?, Paris, Gallimard, 1948.

Hervé Bazin :
« Familles, je vous hais ! disait Gide (qui pourtant en fit une). Disons plus simplement, à deux lettres près : Familles, je vous ai. » - Hervé Bazin, Ce que je crois, Livre de Poche, Paris, 1977.
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