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Les mémoires d'un veuf

Paul Verlaine (Auteur)
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Résumé

Les mémoires d'un veuf, le titre choisi dit assez l'intention autobiographique. Verlaine n'a pas attendu le remariage de Mathilde, qui eut lieu le 30 octobre 1886, dans le temps même, précisément, où paraissait l'ouvrage, pour se considérer, par un pathétique paradoxe qui n'en traduit pas moins une étrange fidélité, à soi, à l'autre, comme «veuf». «C'est moi le quitté», disait déjà la lettre du 4 octobre 1872 à Victor Hugo. Parti, en effet, mais non détaché. Détaché, il ne le sera jamais. Et il lui ... Lire la suite
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Biographie

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution25/08/1999
CollectionL'imaginaire
EAN9782070755875
Nb. de Pages168
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids164 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,0 cm x 12,5 cm x 1,0 cm
Détail

Les mémoires d'un veuf, le titre choisi dit assez l'intention autobiographique. Verlaine n'a pas attendu le remariage de Mathilde, qui eut lieu le 30 octobre 1886, dans le temps même, précisément, où paraissait l'ouvrage, pour se considérer, par un pathétique paradoxe qui n'en traduit pas moins une étrange fidélité, à soi, à l'autre, comme «veuf». «C'est moi le quitté», disait déjà la lettre du 4 octobre 1872 à Victor Hugo. Parti, en effet, mais non détaché. Détaché, il ne le sera jamais. Et il lui a suffi, pour se sentir rejeté, abandonné, «veuf», de n'être pas aussitôt pardonné et repris ; il a suffi, même, que sa supplication ne fût pas entendue. Le veuf, lui aussi, l'inconsolable, c'est cela qu'il se croit, qu'il se sent ou qu'il se veut. Un des beaux poèmes d'Amour : Un veuf parle, est daté de 1878. La litanie ne finira plus. Mais, veuf, ce n'est pas de Mathilde seulement qu'il l'est : c'est de tout ce qu'il a connu et aimé, et dont pas davantage, jusqu'à la fin, il l'est de Lucien Viotti, l'ami ou l'amant de sa jeunesse, il l'est de soi-même peut-être et de sa propre vie. Jacques Borel.
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