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les mangeurs de ville : Reykjavik

Anaïs Vially (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Nous sommes à l'automne 1998, et de cet îlot perdu dans une immensité d'eau salée à la limite du cercle arc- tique, j'ignore alors tout, ou presque. J'ai l'impression de débarquer dans un conte de fées. Plages de sable noir, champs de lave, sols craquelés et fumants, vertes prairies, roches volcaniques recouvertes de mousse, collines chatoyantes... Comment rester insensible à tant de charmes ? Même l'odeur prégnante de soufre me réjouit.
Je barbote dans les sources d'eau chaude, emplis mes poumons d'air frais jusqu'à l'étourdissement, ... Lire la suite
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Biographie

Si Anaïs avait son nom dans le bottin islandais, elle s'attribuerait
la profession d'entremetteuse de cultures (l'annuaire téléphonique islandais
regorge de professions farfelues, sachez-le). Mais voilà, elle n'est pas
Islandaise. De ses études d'ethnologie, Anaïs garde le goût des autres, de
son métier de traductrice, le goût des mots. Voyager est son mantra, sa
passion, toute sa vie. Son approche ? S'ouvrir au monde, le questionner, faire
l'éloge de la diversité et de la différence, limer son esprit à celui d'autrui et
en offrir une lecture plurielle. Si chaque destination la fascine, certaines l'ont
à jamais conquise ; l'Ouest américain, l'Inde, l'Islande et la Nouvelle-Zélande
sont ses terres de prédilection.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution09/10/2021
CollectionLes Mangeurs De Ville
EAN9782491813147
Nb. de Pages150
Caractéristiques
EditeurNanika
Poids115 g
PrésentationGrand format
Dimensions18,0 cm x 11,0 cm x 2,0 cm
Détail

Nous sommes à l'automne 1998, et de cet îlot perdu dans une immensité d'eau salée à la limite du cercle arc- tique, j'ignore alors tout, ou presque. J'ai l'impression de débarquer dans un conte de fées. Plages de sable noir, champs de lave, sols craquelés et fumants, vertes prairies, roches volcaniques recouvertes de mousse, collines chatoyantes... Comment rester insensible à tant de charmes ? Même l'odeur prégnante de soufre me réjouit.
Je barbote dans les sources d'eau chaude, emplis mes poumons d'air frais jusqu'à l'étourdissement, m'abîme en contemplation devant les fjords profonds, arpente les rues de l'attachante et bouillonnante Reykjavik... un bonheur ne venant jamais seul, les aurores dansent gracieusement dans le ciel nocturne. Touchée en plein coeur.
Seule ombre au tableau : l'Islande n'est alors certainement pas un paradis pour gourmet et je reste... sur ma faim. La cuisine est simple, rustique et généreuse. Au cours de cette première visite, j'explore de nombreux res- taurants, des chics, des traditionnels, des gargotes. Je goûte, expérimente, picore ou dévore, sans que jamais mes papilles ne connaissent un émoi profond. Les plats remplissent leur devoir, ni plus ni moins : ils nourrissent.
« Des côtes de mouton aussi larges que la paume d'une main, des galettes de seigle enduites de graisse rance et surmontées d'une tranche d'andouille surette, une tête de morue desséchée, du boudin noir conservé dans de la saumure, du poisson séché, du fromage blanc mélangé à de la bouillie d'avoine et un morceau de sucre candi brun », voilà à quoi je réduirai volontiers la cuisine islandaise si ce n'est son poisson frais et simplement exquis, sa succulente soupe d'agneau, son pain noir et son skyr : les fondamentaux. Des plats caricaturaux, un peu ternes, bourrus même, qui ne pouvaient nullement s'enorgueillir d'être le reflet fier et authentique d'un peuple. Mais depuis les choses ont bien changé. Un souffle nouveau ébranle la scène gastronomique islandaise.
Lors de mes premiers voyages, jamais je ne me serais imaginée retourner en Islande pour sa seule gastronomie.
Et pourtant, m'y voici !
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