Les oeuvres des juristes romains, rassemblées par Justinien dans le Digeste au VIe siècle, ont constitué le droit en vigueur dans de nombreux pays d'Europe, du XIe au XIXe siècle. Mais l'attention accordée au contenu juridique de ces oeuvres n'est pas allé de pair avec l'intérêt pour leurs qualités littéraires. Si encore au XVIe siècle Guillaume Budé faisait l'éloge de l'élégance de la prose des juristes romains, leurs écrits ont progressivement disparu du paysage littéraire antique. D'où cette question à l'origine du livre :
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Les oeuvres des juristes romains, rassemblées par Justinien dans le Digeste au VIe siècle, ont constitué le droit en vigueur dans de nombreux pays d'Europe, du XIe au XIXe siècle. Mais l'attention accordée au contenu juridique de ces oeuvres n'est pas allé de pair avec l'intérêt pour leurs qualités littéraires. Si encore au XVIe siècle Guillaume Budé faisait l'éloge de l'élégance de la prose des juristes romains, leurs écrits ont progressivement disparu du paysage littéraire antique. D'où cette question à l'origine du livre :
Les oeuvres des juristes antiques constituent-elles une littérature ? Les juristes romains étaient-ils des écrivains ?
Sans nier le caractère souvent technique de la prose des juristes, Dario Mantovani propose de redonner une place à cette « littérature invisible », en soumettant les écrits des juristes aux méthodes et questions habituellement réservées aux oeuvres littéraires. Les interrogations portent sur la langue du droit, le style, la circulation et la diffusion matérielle des textes, leur paratexte. L'auteur se penche également sur la mise en page de ces écrits, qui reflète leur structure interne et rappelle les lois gravées sur le bronze, facilitant ainsi leur identification par le public antique.
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