Après le temps vantant l'amour libre, l'émancipation sexuelle ou la femme libérée, un vent mauvais, contre-révolutionnaire et misogyne, souffle sur notre pays. En effet, en dépit des discours sur l'égalité homme-femme et l'image ultra-médiatisée de quelques femmes, plus ou moins jeunes, assumant pleinement leur liberté justement se dissimule une réalité bien moins réjouissante. En France comme dans de nombreux pays démocratiques, les " moralitaires " tentent d'imposer, avec un certain succès souvent, leur vision archaïque et paternaliste de l'éducation et de la place du " ... Lire la suite
Natacha Henry est journaliste. Elle est notamment l'auteure de Ces femmes qui ont fait
la France (City, 2009) et de Marthe Richard. L'aventurière des maisons closes (Punctum, 2006).
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
01/01/2008
EAN
9782841864362
Nb. de Pages
189
Editeur
Michalon
Caractéristiques
Poids
224 g
Présentation
Grand format
Dimensions
20,6 cm x 13,2 cm x 1,7 cm
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Livre numérique
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Détail
Après le temps vantant l'amour libre, l'émancipation sexuelle ou la femme libérée, un vent mauvais, contre-révolutionnaire et misogyne, souffle sur notre pays. En effet, en dépit des discours sur l'égalité homme-femme et l'image ultra-médiatisée de quelques femmes, plus ou moins jeunes, assumant pleinement leur liberté justement se dissimule une réalité bien moins réjouissante. En France comme dans de nombreux pays démocratiques, les " moralitaires " tentent d'imposer, avec un certain succès souvent, leur vision archaïque et paternaliste de l'éducation et de la place du " sexe faible " dans la société. Hier " catins " aujourd'hui " tentatrices ", leur cible privilégiée, véritable sorcière des temps modernes, est la " fille facile ", celle qui " couche le premier soir " , celle qui est la maîtresse du patron, celle qui porte un string apparent et/ou celle qui multiplie apparemment les partenaires. Opposé quasi monstrueux et inquiétant de la si politiquement correct et cadrée " fille bien ", cette " fille facile " est même devenue l'archétype de la femme " trop libre ". Mais, peut-on véritablement être " trop libre " ? En tentant de s'imposer à travers projections fantasmatiques, discours réactionnaires et jugements subjectifs, cette idée de " fille facile ", de traînée ou de " te-pu ", notre société adopte de fait un nouvel instrument de contrainte sexiste au service d'une morale conservatrice. Et... une autre façon de voiler les femmes.
À travers cette enquête minutieuse, l'essayiste, Natacha Henry nous offre un réquisitoire implacable sur le nouvel âge du sexisme. Et la féministe d'affirmer (et de démontrer) sans ambages : Non ! Les filles faciles n'existent pas !
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