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les Blancs, les Juifs et nous ; vers une politique de l'amour révolutionnaire

Houria Bouteldja (Auteur)
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Résumé

Ce livre est un cri - pas un cri de guerre, plutôt un cri de paix. Plus exactement, c'est une série de claques alternant avec des caresses. Appliquées à qui ?
Aux Blancs « de gauche » munis d'une bonne conscience anticolonialiste mais qui restent dans le grand camp blanc : Sartre, sioniste jusqu'au bout, par opposition à Genet qui se fout d'Hitler et pour qui Dien Bien Phu n'est pas une défaite.
Aux Juifs, « qui me rappellent tellement les Arabes ». Explication : ... Lire la suite
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Biographie

Houria Bouteldja est initiatrice et porte-parole du Parti des indigènes de la république. Elle a publié de nombreux articles et participé à de nombreuses conférences internationales. Dernier livre paru : Nous
sommes les Indigènes de la république (avec Sadri Khiari), Amsterdam, 2012.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution11/03/2016
EAN9782358720816
Nb. de Pages152
EditeurLa Fabrique
Caractéristiques
Poids128 g
PrésentationGrand format
Dimensions16,8 cm x 11,0 cm x 1,4 cm
Détail

Ce livre est un cri - pas un cri de guerre, plutôt un cri de paix. Plus exactement, c'est une série de claques alternant avec des caresses. Appliquées à qui ?
Aux Blancs « de gauche » munis d'une bonne conscience anticolonialiste mais qui restent dans le grand camp blanc : Sartre, sioniste jusqu'au bout, par opposition à Genet qui se fout d'Hitler et pour qui Dien Bien Phu n'est pas une défaite.
Aux Juifs, « qui me rappellent tellement les Arabes ». Explication : « Ce qui fait de vous de véritables cousins, c'est votre rapport aux Blancs. On ne reconnaît pas un Juif parce qu'il se déclare Juif mais à sa soif de vouloir se fondre dans la blanchité, de plébisciter son oppresseur et de vouloir incarner les canons de la modernité.
Comme nous. » Et Houria Bouteldja propose aux Juifs de sortir ensemble du ghetto.
Aux femmes indigènes : « Je n'ai rien à cacher de ce qui se passe chez nous. Du meilleur au plus pourri. Dans cette cicatrice, il y a toutes mes impasses de femme. L'honneur de la famille repose sur la moustache de mon défunt père que j'aime et que la France a écrasé. » À nous les indigènes : « Indigènes de la république, nous le sommes en France, en Europe, en Occident.
Pour le Tiers-Monde, nous sommes blancs. La blanchité n'est pas une question génétique. Elle est rapport au pouvoir. Déjà les frères que nous avons abandonnés là-bas nous regardent d'un oeil oblique. Nous devons assumer notre part du crime. Dit de manière euphémisée, notre intégration.
» Car Houria Bouteldja ne travaille pas en surplomb : « Pourquoi j'écris ce livre ? sans doute pour me faire pardonner mes premières lâchetés de cette chienne de condition indigène » Avoir honte de soi, « c'est comme une deuxième peau. Les Arabes, c'est la dernière race après les crapauds, disait mon père, une phrase qu'il avait sûrement entendue sur un chantier et qu'il a faite sienne par conviction de colonisé. » Un livre à lire d'urgence, qui aide sans complaisance à comprendre les événements actuels.
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