«Prends ton fils, ton unique (...) et va-t'en au pays de Moriyya, et là tu l'offriras en holocauste...» La scène du sacrifice d'Abraham est l'une des plus célèbres de la Bible, mais aussi l'une des plus énigmatiques. Comment un Dieu aimant et tout puissant peut-il proférer une injonction aussi absurde, puis sembler se contredire en retenant la main du Patriarche ?
Pour méditer cet épisode et en restituer la profondeur, trois auteurs réunissent ici leurs voix : un essayiste, un exégète et un esthéticien. Lire la suite
Stéphane Mosès (1931-2007) a enseigné à l'Université Hébraïque de
Jérusalem. Ses différents ouvrages sur Rosenzweig, Benjamin ou Scholem, ou ses
travaux plus récents autour de l'oeuvre d'Emmanuel Levinas ou de Kafka (parus à
L'Éclat), ont été salués par la critique.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
14/03/2002
EAN
9782220050782
Nb. de Pages
118
Editeur
Desclée de Brouwer
Caractéristiques
Poids
140 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,0 cm x 14,0 cm x 1,0 cm
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Livre numérique
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Détail
«Prends ton fils, ton unique (...) et va-t'en au pays de Moriyya, et là tu l'offriras en holocauste...» La scène du sacrifice d'Abraham est l'une des plus célèbres de la Bible, mais aussi l'une des plus énigmatiques. Comment un Dieu aimant et tout puissant peut-il proférer une injonction aussi absurde, puis sembler se contredire en retenant la main du Patriarche ?
Pour méditer cet épisode et en restituer la profondeur, trois auteurs réunissent ici leurs voix : un essayiste, un exégète et un esthéticien.
Stéphane Mosès part de la constatation centrale que ce sacrifice n'a pas eu lieu et, s'appuyant sur les commentaires talmudiques, présente Abraham déchiré entre les voix qu'il croit entendre, l'une démoniaque, l'autre divine ; il montre ainsi la complexité d'une situation où la volonté de Dieu s'enveloppe dans l'expérience de la souffrance et du malheur. Marc de Launay propose une autre cause à ce sacrifice paradoxal : c'est parce qu'il a signé une alliance purement temporelle avec le roi Abimélekh qu'Abraham, soumis à l'épreuve, va pouvoir se ressouvenir du sens de la Promesse. Olivier Revault d'Allonnes, commentant des ?uvres de Titien, Caravage, Rubens et Rembrandt, montre la fécondité d'une traduction plastique de cette scène : le poignard, objet de vanité et arme exceptionnelle, n'est plus, chez Rembrandt, qu'un objet qui tombe, vanité parmi les cailloux du chemin.
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