class
Profitez de 15% de réduction sur votre première commande ! Code promo: BIENVENUE

Le Rapport frère/soeur, pierre de touche de la parenté

Françoise Héritier (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Dans cet essai, Françoise Héritier s'interroge sur l'importance du rapport frère/soeur comme pierre de touche de la parenté en général. Elle entend montrer que de tous les critères retenus par la pensée, celui-là plus que d'autres sert de fédérateur et de révélateur.

Les systèmes de dénomination des apparentés, si on les prend comme un tout, présentent des combinaisons de critères dont la pertinence a été reconnue et analysée par l'anthropologie. Le rapport frère/soeur et ce qui en découle dans les appellations entre collatéraux et ... Lire la suite
174,00 DH
En stock
Livrable dans 2 à 3 jours

Biographie

Françoise Héritier est professeur honoraire au Collège de France. Elle a été directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et présidente du Conseil national du sida. Elle est notamment l'auteur du Sel de la vie, qui est un immense succès international.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution07/12/2013
EAN9782365190022
Nb. de Pages64
EditeurSociete D'Ethnologie
Caractéristiques
Poids146 g
PrésentationGrand format
Dimensions24,0 cm x 16,0 cm x 24,0 cm
Détail

Dans cet essai, Françoise Héritier s'interroge sur l'importance du rapport frère/soeur comme pierre de touche de la parenté en général. Elle entend montrer que de tous les critères retenus par la pensée, celui-là plus que d'autres sert de fédérateur et de révélateur.

Les systèmes de dénomination des apparentés, si on les prend comme un tout, présentent des combinaisons de critères dont la pertinence a été reconnue et analysée par l'anthropologie. Le rapport frère/soeur et ce qui en découle dans les appellations entre collatéraux et alliés (beaux-frères/belles-soeurs), ainsi que les prescriptions ou prohibitions matrimoniales qui en résultent, montrent une prééminence du frère sur la soeur, traduite en termes de génération. Le principe clé est qu'un degré de collatéralité orientée (du frère vers la soeur) équivaut à un degré de filiation. On perçoit, à ce niveau d'analyse, que les différents systèmes structuraux de la parenté se sont constitués parallèlement à l'édiction d'une « valence différentielle des sexes », principe universel de l'organisation du social. Le rapport frère/soeur, envisagé cognitivement comme un rapport aîné/cadet, implique un rapport de dominance sexuée du même type que celui qui caractérise le rapport parent/enfant où l'antériorité, validée par la longue expérience néoténique des humains, est le critère implicite de la domination.
Avis libraires et clients

Note moyenne
0 notes
Donner une note