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le pur et l'impur

Vladimir Jankélévitch (Auteur)
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Résumé

La philosophie a pour vocation de penser l'impensable jusqu'à l'extrême frontière au-delà de laquelle le discours deviendrait impossible ; à partir de cette limite la poésie et la musique relayeraient la philosophie. C'est pourquoi l'auteur, dans tous ses livres, a étudié de préférence les formes les plus impalpables de ce qu'il appelle le Presque-rien : l'ineffable musical (par exemple le charme chez Fauré et l'instant insaisissable chez Debussy), le je-ne-sais-quoi impondérable de l'innocence et de l'intention (Traité des vertus), la mort elle-même qui est l'indicible ... Lire la suite
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Biographie

Vladimir Jankélévitch (1903-1985), dont les parents russes ont immigré

en France suite aux campagnes anti-juives, a obtenu son agrégation de

philosophie à la premiÚre place en 1926, aprÚs avoir été reçu à l'Ecole

Normale Supérieure. De 1927 à 1932, il enseigne à l'Institut français de

Prague et termine sa thÚse de doctorat sur Schelling. Il débute sa carriÚre

universitaire à Toulouse, puis à Lille, perd sous l'Occupation, en même temps que sa nationalité française, son poste d'enseignant, et se voit enfin offrir à la Sorbonne la chaire de philosophie morale, qu'il occupera de 1951 à 1979. Musicien et musicologue, sa réflexion est tant philosophique qu'esthétique. C'est l'une des originalités de son œuvre qui se distingue également par les thÚmes abordés. Disciple de Bergson, à qui il a consacré son premier ouvrage, Vladimir Jankélévitch a également développé une réflexion sur l'existence de la conscience dans le temps.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution07/01/1993
CollectionChamps
EAN9782080810373
Nb. de Pages318
Caractéristiques
EditeurFlammarion
Poids220 g
PrésentationPoche
Dimensions17,7 cm x 10,7 cm x 1,6 cm
Détail

La philosophie a pour vocation de penser l'impensable jusqu'à l'extrême frontière au-delà de laquelle le discours deviendrait impossible ; à partir de cette limite la poésie et la musique relayeraient la philosophie. C'est pourquoi l'auteur, dans tous ses livres, a étudié de préférence les formes les plus impalpables de ce qu'il appelle le Presque-rien : l'ineffable musical (par exemple le charme chez Fauré et l'instant insaisissable chez Debussy), le je-ne-sais-quoi impondérable de l'innocence et de l'intention (Traité des vertus), la mort elle-même qui est l'indicible par opposition à l'ineffable du mystère amoureux, et enfin la Pureté. La pureté n'existe pas, au sens chronique, historique, local du verbe exister : psychologiquement personne n'est pur, c'est-à-dire sans mélange d'arrière-pensées, d'arrière intentions, de motivations égoïstes et de petits calculs. Et pourtant ce n'est pas une raison pour dire que ce presque-rien n'est rien : Fénelon et Kant nous confirment dans cette conviction. Je suis impur c'est-à-dire mélangé, analysable, descriptible à tout moment, en d'autres termes, concret. Et pourtant, dans un éclair instantané, l'évidence de la pureté reparaît quand je cesse d'en prendre conscience. Elle est l'objet de la pudeur. Anima, dit Claudel, cesse de chanter quand Animus ou la conscience consciente la regarde ; mais quand Animus cosse de regarder, Anima recommence à chanter.
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