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le prince

Machiavel, Paul Larivaille (Auteur)
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Résumé

« Parmi les royaumes bien organisés et gouvernés de notre temps, il y a celui de France, où l'on trouve une infinité de bonnes institutions, dont dépendent la liberté et la sécurité du roi ; au premier rang desquelles figure le parlement avec son autorité. Parce que celui qui institua ce royaume, connaissant l'ambition des puissants et leur insolence et jugeant nécessaire qu'ils aient dans la bouche un frein pour les corriger, sachant d'autre part fondée sur la peur la haine du populaire envers les ... Lire la suite
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Biographie

Important philosophe et fonctionnaire florentin des XVe et XVIe siÚcles, Nicolas Machiavel est un fervent défenseur du républicanisme, qui prÎne la séparation de la politique d'avec la morale et la religion. Ses ouvrages sur la maniÚre d'accéder, d'exercer, de conserver ou de perdre le pouvoir inspireront la forme des républiques américaine et française aprÚs la Révolution.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution15/02/2019
EAN9782251449098
Nb. de Pages320
EditeurLes Belles Lettres
Caractéristiques
Poids335 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,0 cm x 12,5 cm x 1,7 cm
Détail

« Parmi les royaumes bien organisés et gouvernés de notre temps, il y a celui de France, où l'on trouve une infinité de bonnes institutions, dont dépendent la liberté et la sécurité du roi ; au premier rang desquelles figure le parlement avec son autorité. Parce que celui qui institua ce royaume, connaissant l'ambition des puissants et leur insolence et jugeant nécessaire qu'ils aient dans la bouche un frein pour les corriger, sachant d'autre part fondée sur la peur la haine du populaire envers les grands et voulant rassurer ces derniers, ne voulut pas que ce fût là une attribution particulière du roi, pour lui épargner les éventuels griefs des grands s'il favorisait le populaire et ceux du populaire s'il favorisait les grands ; c'est pourquoi il institua un tiers juge chargé, sans qu'on en fît grief au roi, de battre les grands et favoriser les petits ; institution, celle-ci, qui ne pouvait être ni meilleure ni plus prudente, ni une plus grande source de sécurité pour le roi et le royaume. D'où l'on peut tirer un autre enseignement digne d'être noté, à savoir que les princes doivent faire en sorte que soient administrées par d'autres les choses qui sont matière à griefs, et par eux-mêmes celles qui sont matière à gratitude. Et je conclus une nouvelle fois qu'un prince doit faire cas des grands, mais ne pas se faire haïr du peuple. »
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