class
Profitez de 15% de réduction sur votre première commande ! Code promo: BIENVENUE

Le Battement de la vie : Le corps naturel et ses représentations en Chine

Catherine Despeux, Sylvie Beaud, Alain Arrault, Françoise Lauwaert, Adeline Herrou, Aurélie Nevot, Gladys Chicarro, Anne-christine Trémon, Katiana Le Mentec, Stéphane Gros, Brigitte Baptandier (Auteur)
Note moyenne:

Résumé

Y aurait-il, en Chine, une idée de la personne qui ne permettrait pas d'isoler le « corps »? Pourquoi donc a-t-on ce sentiment que l'on ne parle jamais vraiment du corps humain, qu'il apparaît plutôt comme le support d'entités plus vastes, qui le dépassent? Comme si le corps ne pouvait être envisagé que d'un point de vue énergétique, son fonctionnement assurant la vie en exacte correspondance avec le monde extérieur. Comme s'il n'avait pas acquis un statut d'objet. Or, dans les différentes conceptions du corps ... Lire la suite
406,00 DH
En stock
Livrable dans 2 à 3 jours

Biographie

Détentrice d'un doctorat d'Études de l'Asie orientale de Paris
VII/Collège de France, Françoise Lauwaert est sinologue et
anthropologue. Elle a enseigné la langue et la culture chinoises
à l'Université libre de Bruxelles et à l'Institut supérieur de
Traducteurs et Interprètes. Elle est membre du Laboratoire
d'Anthropologie des Mondes contemporains (ULB) et du
Centre de Recherche sur l'Asie de l'Est (EASt - MSH - ULB).
Catherine Despeux, sinologue et professeur des universités à
l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales, a déjà publié
de nombreux livres dont Traité d'Alchimie et de physiologie taoïste,
Les Deux Océans 1979, Les Entretiens de Mazu, Maître Chan du XIÚ
siÚcle, Les Deux Océans, 1980, Lao-tseu Le Guide de l'insondable,
Entrelacs, 2010.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution12/09/2017
EAN9782365190220
Nb. de Pages408
EditeurSociete D'Ethnologie
Caractéristiques
Poids785 g
PrésentationGrand format
Dimensions24,0 cm x 16,0 cm x 24,0 cm
Détail

Y aurait-il, en Chine, une idée de la personne qui ne permettrait pas d'isoler le « corps »? Pourquoi donc a-t-on ce sentiment que l'on ne parle jamais vraiment du corps humain, qu'il apparaît plutôt comme le support d'entités plus vastes, qui le dépassent? Comme si le corps ne pouvait être envisagé que d'un point de vue énergétique, son fonctionnement assurant la vie en exacte correspondance avec le monde extérieur. Comme s'il n'avait pas acquis un statut d'objet. Or, dans les différentes conceptions du corps en Chine présentées ici, issues pour la plupart de l'ethnographie ou de l'histoire, un point est apparu comme récurrent: ce va-et-vient entre les deux pôles de la représentation et du naturel, du symbolique et du réel, non pas l'un ou l'autre mais l'un et l'autre, indissociables en leur « battement » qui est celui même de la vie. C'est dans cette faille que nous avons voulu nous introduire pour traiter du corps, y cherchant la vie qu'elle recelait.

Deux pratiques, mises en oeuvre chaque fois par deux personnes agissant en miroir (Taiji quan et acupuncture), tracent le fil directeur de l'ouvrage, ce « battement de la vie ». Il se retrouve exploré à travers la relation au lignage et au traitement du corps des ancêtres. Le corps des femmes, quant à lui, apparaît comme traversé par les générations, vécu comme un support capable de porter le signe d'un temps, la marque d'un passage, l'assignation d'un destin. Le corps de certains héros (d'épopée ou de cinéma) met en scène le battement entre le corps naturel et sa représentation: à travers mutation, mutilation, et mutabilisme universel, tout peut se faire et se défaire à l'infini. Enfin, les enfants uniques, « petits empereurs » de la Chine actuelle, tout comme les taoïstes qui « nourrissent leur vie », donnent à voir la construction du sujet, corps et personne confondus, indissociables.
Avis libraires et clients

Note moyenne
0 notes
Donner une note