La source etrusque

L'auteur se fait aborder un jour, dans les parages de l'aéroport de Milan, par un étrange personnage qui se présente comme un fantôme venu tout droit de l'Antiquité : celui d'un dénommé Timodème, esclave affranchi qui fut le dernier secrétaire de Virgile. Ce Timodème ne demande qu'une chose : qu'on le laisse enfin parler, et raconter les véritables circonstances qui ont poussé son maître à rédiger L'Enéide, l'immense poème des origines de Rome et à mentir
tout du long en pleine connaissance de cause.
Et nous suivons Virgile au long d'un long « voyage en Italie » à l'époque d'Auguste, escorté par son secrétaire et par l'influent Mécène (ce dernier était d'origine étrusque), tous trois partis se documenter sur les origines de Rome. Au fil de mille tribulations picaresques en maints lieux profanes et sacrés, le poète va découvrir que l'arrivée du « fondateur » Énée et des siens dans
l'Italie des origines, loin d'apporter l'ordre et la paix romaine, n'auront été qu'une suite de carnages, les nouveaux venus n'ayant de cesse d'avoir « nettoyé » la péninsule de toutes les populations indésirables au premier rang desquelles les Étrusques, dont Virgile découvre dans l'étonnement les fondements sacrés.
Comment pourra -t-il désormais composer sans mentir cette Énéide que lui commande Auguste et dont le succès assuré enterrera pour jamais l'histoire honteuse mais vraie qui est à la source de ce qu'on appelle la civilisation oe