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La Sieste assassinée

Philippe Delerm (Auteur)
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Résumé

«Mais la minute qui compte, c'est tout à la fin. Les gestes se sont alentis, le coiffeur vous a délivré du tablier de nylon, qu'il a secoué d'un seul coup, dompteur fouetteur infaillible. Avec une brosse douce, il vous a débarrassé des derniers poils superflus. Et l'instant redouté arrive. Le coiffeur s'est approché de la tablette, et saisit un miroir qu'il arrête dans trois positions rapides, saccadées : sur votre nuque, trois quarts arrière gauche, droite. C'est là qu'on mesure soudain l'étendue du désastre... Oui, ... Lire la suite
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Biographie

Philippe Delerm, né en 1950 à Auvers-sur-Oise, voue son écriture à la restitution d'instants fugitifs, à
l'intensité des sensations d'enfance. Il est notamment l'auteur de Sundborn ou les Jours de lumière
(1996), La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (1997), Autumn (1998), Ma grandmère
avait les mêmes (2008) et Le Trottoir au soleil (2011).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution24/01/2001
CollectionL'arpenteur
EAN9782070758357
Nb. de Pages112
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids105 g
PrésentationGrand format
Dimensions18,5 cm x 11,8 cm x 0,9 cm
Détail

«Mais la minute qui compte, c'est tout à la fin. Les gestes se sont alentis, le coiffeur vous a délivré du tablier de nylon, qu'il a secoué d'un seul coup, dompteur fouetteur infaillible. Avec une brosse douce, il vous a débarrassé des derniers poils superflus. Et l'instant redouté arrive. Le coiffeur s'est approché de la tablette, et saisit un miroir qu'il arrête dans trois positions rapides, saccadées : sur votre nuque, trois quarts arrière gauche, droite. C'est là qu'on mesure soudain l'étendue du désastre... Oui, même si c'est à peu près ce qu'on avait demandé, même si l'on avait très envie d'être coiffé plus court, à chaque fois on avait oublié combien la coupe fraîche donne un air godiche. Et cette catastrophe est à entériner avec un tout petit oui oui, un assentiment douloureux qu'il faut hypocritement décliner dans un battement de paupières approbateur, une oscillation du chef, parfois un "c'est parfait" qui vous met au supplice. Il faut payer pour ça.»
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