Je parle parce que je suis un corps charnel, et je suis un corps charnel parce que je parle. C'est ce cercle qu'il s'agit de décrire. Non pour assimiler des phénomènes aussi distincts que le langage et la chair, mais pour mettre au jour l'ancrage charnel du langage. Une telle perspective invite à privilégier, au sein de la langue, la figure de la métaphore et à réfléchir au « déplacement » que son étymologie indique. Et pour ce faire, le discours philosophique, ici d'inspiration phénoménologique, ... Lire la suite
Je parle parce que je suis un corps charnel, et je suis un corps charnel parce que je parle. C'est ce cercle qu'il s'agit de décrire. Non pour assimiler des phénomènes aussi distincts que le langage et la chair, mais pour mettre au jour l'ancrage charnel du langage. Une telle perspective invite à privilégier, au sein de la langue, la figure de la métaphore et à réfléchir au « déplacement » que son étymologie indique. Et pour ce faire, le discours philosophique, ici d'inspiration phénoménologique, doit lui-même accepter de se déplacer. Il lui faut revenir à la langue la plus courante (celle des expressions « toutes faites »), se frotter à celle de la psychanalyse ou de la Daseinsanalyse, ou encore à celle des arts : la poésie, le cinéma et la chorégraphie nous montrent en effet à quel point la métaphore nous ramène au corps ou, plus précisément, au sempiternel jeu de déplacement que la chair réalise avec ce dernier.
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