Biographie
Professeur de sociologie émérite à l'Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, Alain
Caillé est également directeur de La Revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste dans les
sciences sociales), revue interdisciplinaire de sciences sociales et de philosophie politique
(La Découverte). Il est par ailleurs l'un des animateurs du Mouvement des convivialistes
(www.lesconvivialistes.org), impulsé par une centaine d'intellectuels bien connus et dans
lequel se reconnaissent de plus en plus de membres de la société civile. Parmi ses derniers
livres : Pour un manifeste du convivialisme, Le Bord de l'eau, 2011 ; L'idée même de
richesse, La Découverte, 2012 ; La Révolution du don. Le management repensé à la lumière
de l'anthropologie (avec Jean-Édouard Grésy), Le Seuil, 2014 ; Anti-utilitarisme et paradigme
du don. Pour quoi ?, Le Bord de l'eau, 2014 ; La sociologie malgré tout. Autres fragments
d'une sociologie générale, Presses universitaires de Paris-Ouest, 2015 ; Le convivialisme en
dix questions. Un nouvel imaginaire politique, Le Bord de l'eau, 2015.
Jean-Marie Harribey est Maître de conférences d'économie à l'Université de Bordeaux IV. Il est également Co-président d'ATTAC et chroniqueur à Politis.
Bénédicte Vidaillet est professeure agrégée des universités à l'université Paris-Est Créteil et chercheuse à l'Institut de recherche en gestion. Au sein des approches critiques des organisations, ses travaux portent notamment sur la subjectivité au travail, les émotions dans les organisations, la pédagogie critique et les organisations alternatives. Elle a publié de nombreux articles, notamment dans les revues Human Relations, Management Learning, Organization Studies, Organization, Academy of Management Learning and Education et certains de ses livres ont été traduits en anglais et en italien.
Albert Ogien est sociologue, directeur de recherches au CNRS, directeur de l'Institut Marcel-Mauss (CNRS-EHESS). Il est notamment l'auteur de L'Esprit gestionnaire (EHESS, 1995), Les Règles de la pratique sociologique (PUF, 2007) ou encore de Désacraliser le chiffre (Quaé, 2013).
Nathalie Heinich est sociologue, directeur de recherche au CNRS ; ses travaux sont traduits dans une quinzaine de langues. Dernier ouvrage paru : De la visibilité. Excellence et singularité en régime médiatique, Gallimard, 2012.
.
Détail
L'évaluation envahit tous les champs de l'existence. La fièvre de l'évaluation interroge les pratiques évaluatrices dans des domaines très différents d'activités profondément humaines.
Forte de son aura de rationalité, elle s'impose comme une contrainte dont les objectifs sont mal définis, et dont les finalités et les modalités de mise en oeuvre ne peuvent être discutées. Elle devient alors une source d'inquiétude.
Dans un premier temps, cet ouvrage revisite dans toutes leurs dimensions économique et sociétale la notion de valeur, fondement étymologique de l'évaluation, et celle de richesse. L'évaluation de l'art contemporain constitue alors une bonne articulation vers l'étude des enjeux de l'évaluation dans les champs du monde du travail, de l'éducation, et plus globalement dans ceux des impacts des technologies, des politiques publiques, des risques et de l'expertise.
Ces exemples permettent de mener une analyse critique des approches quantitatives et normatives et d'aborder les questions essentielles des acteurs, des objectifs et des modalités de l'évaluation afin d'en appréhender les constances et les divergences. Finalement, cet ouvrage met en avant la nature profondément duale de l'évaluation des activités humaines : matérielle et économique ou spirituelle.
Se connecter
Créer un nouveau compte