Figure de proue du symbolisme belge, Maurice Maeterlinck reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L'Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), oeuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l'espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).
Né à Gand en 1862, Maurice Maeterlinck se consacre rapidement à la littérature. Dès 1889, il publie un recueil de poèmes, Serres Chaudes, et une pièce de théâtre, La Princesse Maleine, qui traduisent ses préoccupations symbolistes. Poète, dramaturge et essayiste, il reçoit en 1911 le Prix Nobel de littérature. Il meurt à Orlamonde, près de Nice, en 1949.
Caractéristiques
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Date Parution
31/07/2020
EAN
9782322410040
Nb. de Pages
62
Editeur
Books on Demand
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Poids
76 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,0 cm x 12,0 cm x 0,4 cm
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Livre numérique
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Détail
Figure de proue du symbolisme belge, Maurice Maeterlinck reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L'Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), oeuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l'espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).
Moins connu que La Vie des abeilles (1901), la publication de L'Intelligence des fleurs (1910) jouera pour Maeterlinck un rôle prépondérant dans l'obtention du Prix Nobel de littérature l'année suivante, en 1911.
Extrait :
Voici deux pauvres plantes rampantes que vous avez mille fois rencontrées dans vos promenades, car on les trouve en tous lieux et jusque dans les coins les plus ingrats où s'est égarée une pincée d'humus. Ce sont deux variétés de Luzernes (Medicago ) sauvages, deux mauvaises herbes au sens le plus modeste de ce mot. L'une porte une fleur rougeâtre, l'autre une houppette jaune de la grosseur d'un pois. À les voir se glisser et se dissimuler dans le gazon, parmi les orgueilleuses graminées, on ne se douterait jamais qu'elles ont, bien avant l'illustre géomètre et physicien de Syracuse, découvert et tenté d'appliquer, non pas à l'élévation des liquides, mais à l'aviation, les étonnantes propriétés de la vis d'Archimède. Elles logent donc leurs graines en de légères spirales...
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