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L AMBITION ET LE REMORDS : Les socialistes français et le pouvoir (1905-2005)

Alain Bergounioux, Gérard Grunberg (Auteur)
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Résumé

Le Parti socialiste français a dirigé pour la première fois un gouvernement il y a près de soixante-dix ans. Il a exercé le pouvoir sous trois républiques et il est devenu, plus encore sous le régime actuel que sous le précédent, un parti du système, parvenant enfin, pendant trois législatures, à diriger ce « gouvernement parfaitement normal de la nation tout entière » que Gaston Defferre appelait jadis de ses voeux. C'est sous ces couleurs que François Mitterrand a conquis la présidence de la République ... Lire la suite
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Biographie

Gérard Grunberg est directeur de recherches au CNRS (Cevipof) et directeur scientifique de Sciences Po. Il a coécrit avec Alain Bergounioux, L'Ambition et le remords, Le Parti socialiste français et le pouvoir, 1905-2005 (Fayard, 2005) et, avec Nonna Mayer et Paul Sniderman, La Démocratie à l'épreuve. Une nouvelle approche de l'opinion des Français (Presses de Sciences Po, 2002). Zaki Laïdi est chercheur au CERI et professeur à Sciences Po. Il est notamment l'auteur de La Grande Perturbation (Flammarion, 2004) et La Norme sans la force. L'Énigme de la puissance européenne (Presses de Sciences Po, 2005).
Inspecteur général de l'Éducation nationale, professeur associé à l'IEP de Paris.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution26/10/2005
CollectionEspace Du Politique
EAN9782213621043
Nb. de Pages610
Caractéristiques
EditeurFayard
Poids840 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,5 cm x 15,3 cm
Détail

Le Parti socialiste français a dirigé pour la première fois un gouvernement il y a près de soixante-dix ans. Il a exercé le pouvoir sous trois républiques et il est devenu, plus encore sous le régime actuel que sous le précédent, un parti du système, parvenant enfin, pendant trois législatures, à diriger ce « gouvernement parfaitement normal de la nation tout entière » que Gaston Defferre appelait jadis de ses voeux. C'est sous ces couleurs que François Mitterrand a conquis la présidence de la République et il est l'un des deux seuls partis français à pouvoir espérer raisonnablement gagner à nouveau cette élection dans un avenir prévisible. Pourtant, paradoxalement, ce parti n'a jamais assumé aisément son action gouvernementale. Il s'est généralement senti soulagé quand il est retourné dans l'opposition, s'accusant lui-même, ou ceux qui avaient gouverné en son nom, d'avoir trahi ses objectifs et son projet, bref, de n'avoir pas conduit une véritable politique de gauche. Après chaque défaite, envahi par le doute, il a recherché dans son identité originelle les ressources nécessaires à l'élaboration d'un projet authentiquement socialiste. Sa vocation gouvernementale, qui paraît établie, ne lui apparaît pas à l'évidence comme le résultat et la preuve de ses succès. Au contraire, elle suscite chez lui méfiance et suspicion. L'exercice du pouvoir ne le satisfait pas, ne lui suffit pas. II veut autre chose. Comme le remarquait Léon Blum, il veut accomplir des réformes qui laissent « une trace éblouissante ». D'où ses déceptions répétées et son intention, réitérée régulièrement, de mener, la fois suivante, une action enfin résolument transformatrice. Chaque cycle de pouvoir débute ainsi par la réaffirmation de la doctrine, puis, une fois au pouvoir, par un malaise croissant débouchant sur une critique de l'action gouvernementale, des désillusions et l'appel à un retour aux sources avec la réaffirmation d'une volonté de « rupture ».
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