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Journée de noces chez les cromagnons

Wajdi Mouawad (Auteur)
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Résumé

Au milieu des bombes, une mère de famille a décidé de marier sa fille et fait preuve d'une énergie délirante mais vitale pour convaincre son mari, son fils benjamin et sa voisine que le fiancé européen va débarquer aujourd'hui. Malgré l'orage, les coupures d'électricité, les engueulades, les bombardements, le retard du fiancé inconnu et l'absence du fils aîné milicien, la fiancée qui s'endort à tout instant, le mariage doit avoir lieu, parce qu'elle en a décidé ainsi, parce que la vie doit continuer vaille que ... Lire la suite
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Biographie

Né au Liban en 1968, Wajdi Mouawad est auteur, metteur en scène et comédien. Diplômé de l'Ecole nationale de théâtre du Canada en 1991, il a vécu au Liban puis en France avant d'immigrer au Québec et de revenir à Toulouse où il vit actuellement. Cofondateur du Théâtre Ô Parleur, il signe des adaptations et des mises en scène pour les théâtres les plus importants de Montréal. Il a été directeur artistique du Théâtre de Quat'Sous à Montréal, de 2000 à 2004. Il fonde en 2005 deux compagnies de création : Abé carré cé carré avec Emmanuel Schwartz au Québec et Au carré de l'hypoténuse en France. Dès 1991, il met en scène ses propres textes mais aussi des pièces contemporaines ou classiques.
Ses pièces sont publiées par Leméac depuis 1996 et la plupart en coédition avec Actes Sud-Papiers : Alphonse (Leméac, 1996), Les Mains d'Edwige au moment de la naissance (Leméac, 1999), Littoral (coédition, 1999, rééd. 2009), Rêves (coédition, 2002), Incendies (coédition, 2003, rééd. 2009), Willy Protagoras enfermé dans les toilettes (coédition, 2004), Forêts (coédition, 2006, rééd. 2009), Assoiffés (coédition, 2007), Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face (coédition, 2008), Ciels (coédition, 2009). Wajdi Mouawad a également publié un texte dans la collection “Heyoka Jeunesse”, Pacamambo (2000), et un roman, Visage retrouvé (Leméac/Actes Sud, 2002) dont a été tiré le monologue Un Obus dans le c?ur, paru dans la collection “D'une seule voix” (Leméac/Actes Sud Junior). Wajdi Mouawad raconte la genèse de son dernier spectacle, Seuls, dans un livre illustré paru en novembre 2008 (Seuls, chemin, texte et peintures, coédition). Le Sang des promesses. Puzzle, racines et rhizomes (coédition, 2009, beau livre) raconte la genèse du “quatuor” constitué par Littoral, Incendies, Forêts et Ciels.
Wajdi Mouawad a été récompensé par différents prix, notamment par le prix SACD 2004 de la francophonie pour l'ensemble de son ?uvre. Auteur associé du Théâtre 71 de Malakoff jusqu'en 2007, Wajdi Mouawad est, depuis, directeur artistique du Théâtre français du Centre national des arts d'Ottawa (jusqu'en 2012). Il est associé, avec sa compagnie Au Carré de l'Hypoténuse, à l'Espace Malraux, SN de Chambéry et de la Savoie jusqu'en 2010

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution10/04/2011
EAN9782742796120
Nb. de Pages96
EditeurActes Sud-papiers
Caractéristiques
Poids113 g
PrésentationGrand format
Dimensions20,5 cm x 15,0 cm x 0,6 cm
Détail

Au milieu des bombes, une mère de famille a décidé de marier sa fille et fait preuve d'une énergie délirante mais vitale pour convaincre son mari, son fils benjamin et sa voisine que le fiancé européen va débarquer aujourd'hui. Malgré l'orage, les coupures d'électricité, les engueulades, les bombardements, le retard du fiancé inconnu et l'absence du fils aîné milicien, la fiancée qui s'endort à tout instant, le mariage doit avoir lieu, parce qu'elle en a décidé ainsi, parce que la vie doit continuer vaille que vaille.

Un jour d'orage, Nazha a décidé d'organiser le mariage de sa fille, coûte que coûte, comme un sale tour joué à la guerre qui fait rage. Elle veut croire que la vie continue, imperturbable. Le fils aîné est parti au combat ? le mariage de sa soeur le fera bien revenir. Le fiancé par correspondance est un parfait inconnu ? Tant mieux, il débarrassera la famille d'une fille qui s'endort à tout instant ; tant pis, il emmènera la seule qui ne soit pas cruellement contaminée dans son langage par la crudité affreuse de la guerre. Les parents se déchirent, mais c'est leur manière de se prouver qu'ils ont encore l'énergie de s'aimer autant qu'ils se détestent. Neel le benjamin attend son grand frère Walter, parti les armes à la main, il oscille entre ses rêves héroïques de combattant (contre qui ?) et son envie de rester enfant. Mais il faut prévenir les voisines, préparer le gigot qui ne peut cuire avec toutes les coupures d'électricité, chercher la salade qui a goût de mort. Neel et son père doutent bien un peu du fiancé annoncé par la mère, mais ils sont vite embarqués dans ce délire de faire semblant d'être à la noce. Pris au jeu, ils osent ce qu'ils n'ont jamais fait ou dit auparavant. Ils s'accrochent à ce rêve inventé contre le défaitisme du quotidien de la guerre : peut-être qu'après tout la vie pourrait être belle et les bombardements, un simple feu d'artifice. Dans ce combat enragé contre la mort, dans ce cache-cache avec la morosité, se niche toute leur résistance. Le théâtre est entré dans la maison. Tant pis si on en fait un peu trop, si on surjoue face à tous les problèmes qui s'enchaînent dans cet appartement dévasté : la guerre est une farce, la vie est une illusion, mais la beauté existe. Faire semblant d'être heureux, pour le devenir vraiment ? Il n'y a pas que dans les contes de fées que les princes surgissent.
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