Depuis le début des années 1900, une vingtaine d'économistes a démontré que les inégalités de fortune et de revenus n'ont jamais été aussi fortes dans les pays occidentaux et qu'il faut mettre un terme à leur aggravation en taxant davantage les plus riches. Ils ont même su rallier à leur cause des prix Nobel et des organismes économiques internationaux de grande réputation comme l'OCDE ou le FMI. Il est donc très difficile non seulement à l'homme de la rue mais à l'homme d'État de s'opposer ... Lire la suite
Bernard Zimmern est énarque, polytechnicien et inventeur de renom international. Il est président d'honneur de l'IFRAP, un think tank français consacré à l'étude des politiques publiques.
Caractéristiques
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Date Parution
29/03/2019
EAN
9791093166346
Nb. de Pages
128
Editeur
Libre Echange
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Poids
350 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,0 cm x 12,5 cm x 1,1 cm
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Détail
Depuis le début des années 1900, une vingtaine d'économistes a démontré que les inégalités de fortune et de revenus n'ont jamais été aussi fortes dans les pays occidentaux et qu'il faut mettre un terme à leur aggravation en taxant davantage les plus riches. Ils ont même su rallier à leur cause des prix Nobel et des organismes économiques internationaux de grande réputation comme l'OCDE ou le FMI. Il est donc très difficile non seulement à l'homme de la rue mais à l'homme d'État de s'opposer à cette déferlante même si le bon sens ne conseillait pas de rejeter les propositions de ce gang au motif que les suivre serait condamner notre société à la décadence et même à l'aggravation des inégalités que ces propositions prétendent réduire. De nombreuses publications ont déjà été consacrées par des économistes pour prouver qu'était fausse la thèse centrale de Thomas Piketty dans son ouvrage Le capitalisme au XXIe siècle assumant que le taux de croissance des intérêts du capital r serait plus important que le taux de croissance de l'économie g et que donc le capital serait le seul in fine à profiter de la croissance. C'était ressortir sous une forme nouvelle la thèse de Karl Marx et permettre à Piketty de se présenter comme son successeur. Ces travaux pour prouver que r>g n'ont pas été validés. De plus, les critiques ont laissé de côté d'autres affirmations capables d'influencer les dirigeants politiques comme d'affirmer que les revenus ou les patrimoines des plus riches ont vu leur part dans le patrimoine total ou le revenu total augmenter. Mais la dissimulation la plus grave de ces économistes est de n'avoir pas dit ou pas cherché à voir que la croissance des inégalités est dûe à un double phénomène : l'arrivée de cohortes de migrants qui viennent gonfler les pauvres ; et de l'autre, la multiplication des entrepreneurs, ceux qui créent des entreprises à partir de l'innovation notamment technologique et qui deviennent riches mais en créant les emplois qui permettent à nos sociétés d'accueillir des millions de migrants en provenance de pays pauvres, à la recherche de meilleures conditions d'existence. En dénonçant les inégalités et notamment celle du grand Satan du capitalisme, les États-Unis, ils ont dénoncé comme une honte le grand miracle américain qui a permis aux États-Unis d'assimiler en 30 ans une quinzaine de millions d'immigrant ultra pauvres et leur permettre d'aider leurs familles restées au village par des transferts plusieurs fois supérieurs aux investissements de la Banque Mondiale. C'est ce miracle dont l'Europe actuellement aux prises avec immigration africaine et du Moyen-Orient aurait grandement besoin.
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