« Tout est parti d'une image, d'une seule image » dans cette polémique entre Georges Didi-Huberman et Enzo Traverso. Le brouillard règne en maître sur la photographie prise par Gilles Caron, en 1969, dans les rues enflammées de Londonderry, au début de la guerre civile nord-irlandaise. Des hommes en uniforme, à l'arrière-plan, font face à deux jeunes gens, les bras en l'air, tendus par l'effort. Quel geste donne à voir le photographe ? Allégeance ou désobéissance ?
« Tout est parti d'une image, d'une seule image » dans cette polémique entre Georges Didi-Huberman et Enzo Traverso. Le brouillard règne en maître sur la photographie prise par Gilles Caron, en 1969, dans les rues enflammées de Londonderry, au début de la guerre civile nord-irlandaise. Des hommes en uniforme, à l'arrière-plan, font face à deux jeunes gens, les bras en l'air, tendus par l'effort. Quel geste donne à voir le photographe ? Allégeance ou désobéissance ?
La discussion déborde vite la photographie en question. À mesure que les auteurs glissent vers le terrain politique et ses révoltes, plus ou moins spectaculaires, plus ou moins solitaires, le désaccord s'approfondit et le silence finit par s'installer. Jusqu'à ce qu'une troisième voix, celle de Guillaume Blanc-Marianne, vienne documenter précisément la situation de l'image initiale, histoire de redistribuer les termes mêmes du débat de fond.
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