En 1054, l'Église d'Orient se sépare d'avec Rome et prend le nom d'Église orthodoxe. Cette rupture résulte d'une incompréhension croissante entre les parties orientale et occidentale du monde chrétien, chacune ayant muri dans des contextes historiques et culturels différents. Avant tout sensible au mystère de Dieu, la pensée orthodoxe, étrangère à l'esprit juridique de la Rome antique, ne partage pas avec la pensée occidentale le besoin de tout définir et de tout enfermer dans des dogmes. Elle se présente comme un syncrétisme entre la culture ... Lire la suite
En 1054, l'Église d'Orient se sépare d'avec Rome et prend le nom d'Église orthodoxe. Cette rupture résulte d'une incompréhension croissante entre les parties orientale et occidentale du monde chrétien, chacune ayant muri dans des contextes historiques et culturels différents. Avant tout sensible au mystère de Dieu, la pensée orthodoxe, étrangère à l'esprit juridique de la Rome antique, ne partage pas avec la pensée occidentale le besoin de tout définir et de tout enfermer dans des dogmes. Elle se présente comme un syncrétisme entre la culture grecque, attachée à la rationalité de l'homme, et la spiritualité orientale, fortement marquée par l'expérience mystique. C'est pourquoi l'Église orthodoxe prend volontiers plus de distances avec le monde que l'Église romaine : la contemplation et la prière intérieure lui semblent les voies les meilleures pour approcher l'Invisible. Depuis leur réconciliation avec les catholiques en 1965, les orthodoxes ont beaucoup oeuvré en faveur de l'oecuménisme tout en conservant leurs spécificités liturgiques et ecclésiales.
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