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grammaires de la creation

George Steiner, Pierre-Emmanuel Dauzat (Auteur)
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Résumé

Ce tournant de siècle est marqué par une lassitude foncière. Ontologique, dirait-on : la chronométrie intime, les contrats avec le temps qui déterminent si largement notre conscience indiquent la fin d'après-midi. Nous sommes des tard venus. Du moins avons-nous le sentiment de l'être. On nous dirait ployés vers la terre et vers la nuit, comme des plantes à la tombée du jour. Quel impact ces temps couverts ont-ils sur la grammaire - c'est-à-dire l'organisation articulée de la perception, de la réflexion et de l'expérience, la ... Lire la suite
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Biographie

Né à Paris en 1929, George Steiner a reçu une éducation française et anglo-saxonne. Il enseigne la littérature comparée à l'université de Genève et est professeur honoraire au Churchill College de l'université de Cambridge. Philosophe du langage, critique littéraire et romancier, il a publié, entre autres, Langage et silence, Après Babel, Martin Heidegger, Le transport de A.H., Les Antigones, La mort de la tragédie, Epreuves, Passions impunies et Errata.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution28/03/2001
CollectionNrf Essais
EAN9782070759415
Nb. de Pages432
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids501 g
PrésentationGrand format
Dimensions20,5 cm x 14,0 cm x 2,7 cm
Détail

Ce tournant de siècle est marqué par une lassitude foncière. Ontologique, dirait-on : la chronométrie intime, les contrats avec le temps qui déterminent si largement notre conscience indiquent la fin d'après-midi. Nous sommes des tard venus. Du moins avons-nous le sentiment de l'être. On nous dirait ployés vers la terre et vers la nuit, comme des plantes à la tombée du jour. Quel impact ces temps couverts ont-ils sur la grammaire - c'est-à-dire l'organisation articulée de la perception, de la réflexion et de l'expérience, la structure nerveuse de la conscience qu'elle communique avec elle-même et les autres ? Que deviennent les temps verbaux qui organisent notre présence au monde quand les sciences humaines et les arts, désenchantés par la glose, ne croient plus possible la création, mais que les sciences sont, elles, saisies par l'ivresse de la découverte des commencements, possible dans les temps à venir ? Faut-il vraiment désormais que du futur la pensée et les arts fassent table rase ? Au crépuscule des utopies - politiques, théologiques, philosophiques -, qui n'appartiennent plus à notre syntaxe, George Steiner a écrit le premier in memoriam pour les temps futurs. Du temps où la découverte des origines de la matière n'entendait pas encore tenir lieu de réflexion sur le néant, donc sur la création.
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