Biographie
Amoureux de la Bretagne,
Thierry Jigourel collabore à de nombreuses
publications : Armor Magazine, Histoire
et Science des Religions, Terre Sauvage...
Spécialiste des mondes celtiques, il a
multiplié les reportages en Irlande, Écosse,
pays de Galles, pour le bimestriel Celtics et
dirigé les rédactions allemande et espagnole
du mensuel Celtica. Passionné de BD, il est
aussi co-scénariste, avec Jean-Luc Istin, de
la série Les Druides, publiée chez Soleil et
traduite dans plusieurs langues.
Détail
Le fest-noz, festoù-noz au pluriel, est un phénomène unique ou à peu près, en Europe.
Chaque samedi soir, il draine des milliers, parfois des dizaines de milliers ; de danseurs et de danseuses, de toutes générations et de toutes conditions sociales, vers des salles des fêtes où ils enchaînent an-dro, laridés six temps, ronds de saint Vincent etc. Jusqu'au bout de la nuit. Et au son d'une musique live. La danse a toujours, selon les observateurs et les " folkloristes" du XIXe siècle, été la passion des Bretons.
Un art dans lequel ils excellent autant que dans la musique, dont il est évidemment inséparable. Pratiquée jadis aux noces, aux pardons, ou après les devezhioù bras, les grandes journées agricoles qui voyaient toute la communauté se rassembler pour la moisson, l'aire neuve, le battage du blé noir ou l'arrachage des pommes de terres, la danse accuse aujourd'hui une tendance à l'urbanisation et se plie aux rythmes de vie de ce début de XXIe siècle.
Mais, du fest-noz mod kozh, (" ancien style "), au fest-noz mod nevez, (" nouveau style "), les Bretons perpétuent, contre vents et marées, les danses de leurs ancêtres. Et du petit fest-noz local à la " grand-messe ", hier de Kleg, aujourd'hui du cyber-festnoz ou de Yaouank à Rennes, le phénomène est toujours bien présent et traverse les époques malgré les inévitables " creux de vagues" et les effets de mode.
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