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fenêtre sur le rien

Emil Cioran (Auteur)
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Résumé

Avec Divagations, ce recueil exceptionnel constitue la dernière oeuvre de Cioran écrite en roumain. Vaste ensemble de fragments probablement composés entre 1941 et 1945, ce recueil inachevé et inédit commence par une sentence programmatique : « L'imbécile fonde son existence seulement sur ce qui est. Il n'a pas découvert le possible, cette fenêtre sur le Rien... » Voilà sept ans que Cioran « [moisit] glorieusement dans le Quartier latin », la guerre a emporté avec elle ses opinions politiques et sa propre destinée a toutes ... Lire la suite
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Biographie

E.M. Cioran est né le 8 avril 1911 à Rasinari (Roumanie) d'une mère athée et d'un père, pope orthodoxe. À 22 ans, il publie son premier ouvrage Sur les cimes du désespoir puis Le livre des leurres. Son troisième ouvrage, très antireligieux, Des larmes et des saints fait scandale dans son pays. En 1936, paraît La transfiguration de la Roumanie. Cioran s'installe définitivement à Paris en 1941, et se consacre à l'écriture, vivant très modestement à l'écart de la vie parisienne . Il fréquente des penseurs et des écrivains qui lui sont proches tels que Ionesco, Eliade, Beckett et Michaux notamment. Il rédige désormais ses ouvrages, principalement composés d'aphorismes, dans un français extrêmement ciselé. Cioran publie en 1987 son dernier ouvrage Aveux et anathèmes. Il meurt en 1995 à Paris.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution14/11/2019
CollectionArcades
EAN9782072834530
Nb. de Pages252
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids256 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,0 cm x 12,5 cm x 1,3 cm
Détail

Avec Divagations, ce recueil exceptionnel constitue la dernière oeuvre de Cioran écrite en roumain. Vaste ensemble de fragments probablement composés entre 1941 et 1945, ce recueil inachevé et inédit commence par une sentence programmatique : « L'imbécile fonde son existence seulement sur ce qui est. Il n'a pas découvert le possible, cette fenêtre sur le Rien... » Voilà sept ans que Cioran « [moisit] glorieusement dans le Quartier latin », la guerre a emporté avec elle ses opinions politiques et sa propre destinée a toutes les apparences d'un échec : le jeune intellectuel prodigieux de Bucarest a beaucoup vieilli en peu de temps, passé sa trentième année ; il erre dans l'anonymat des boulevards de Paris et noircit des centaines de pages dans de petites chambres d'hôtel éphémères.
Fenêtre sur le Rien constitue un formidable foyer de textes à l'état brut, le long exutoire d'un écrivain de l'instant prodigieusement fécond. Dès les premières pages, un thème s'impose :
La femme, l'amour et la sexualité - terme rare sous la plume de Cioran -, qui surprend d'autant plus qu'il est l'occasion de confessions exceptionnelles : « Je n'ai aimé avec de persistants regrets que le néant et les femmes », écrit-il. On lit aussi, tour à tour, des passages sur la solitude, la maladie, l'insomnie, la musique, le temps, la poésie, la tristesse. Chaque fragment se referme sur lui-même, et l'on note un souci croissant du bien-dire, du style. Peu de figures culturelles, réelles ou non, apparaissent ici, mais dessinent un univers contrasté et puissant : Niobé et Hécube, Adam et Ève, Bach (pour Cioran le seul être qui rende crédible l'existence de l'âme), Beethoven, Don Quichotte, Ruysbroeck, Mozart, Achille, Judas, Chopin, et les romantiques anglais.
Errance métaphysique d'une âme hantée par le vide mais visitée par d'étonnantes tentations voulant la ramener du néant à l'existence, ce cheminement solitaire et amer trouve encore un compagnon de déroute en la figure du Diable, régulièrement invoqué, quand l'auteur n'adresse pas ses blasphèmes directement à Dieu...
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