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donner la parole aux « sans-voix » ?

Benjamin Ferron, Emilie Née, Claire Oger (Auteur)
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Résumé

Les sciences sociales se sont largement attachées ces dernières années à analyser l'apparent silence des « sans-voix ». Elles montrent que ces derniers sont bien mal nommés, au sens où leur parole, souvent tenue pour quantité négligeable ou discréditée, minorée ou (auto)censurée, n'en a pas moins d'existence et parfois, de vigueur. Paysans, ouvrières, précaires, travailleurs informels, colonisés, exilés, soldats, prostituées, enfants malades, jeunes de quartiers populaires : s'ils occupent des positions dominées dans les rapports sociaux de classe, de race, de genre, de nation ou ... Lire la suite
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Biographie

Claire Oger est professeure au département

de communication politique et publique de l'université

Paris-Est Créteil. Ses travaux portent principalement sur

le discours des institutions publiques. Elle a publié Le

façonnage des élites de la République. Culture générale

et haute fonction publique (Presses de Sciences Po,

2008).

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution14/04/2022
CollectionRes Publica
EAN9782753583085
Nb. de Pages332
Caractéristiques
EditeurPresse Universitaire de Rennes
Poids568 g
PrésentationGrand format
Dimensions24,0 cm x 16,5 cm x 2,5 cm
Détail

Les sciences sociales se sont largement attachées ces dernières années à analyser l'apparent silence des « sans-voix ». Elles montrent que ces derniers sont bien mal nommés, au sens où leur parole, souvent tenue pour quantité négligeable ou discréditée, minorée ou (auto)censurée, n'en a pas moins d'existence et parfois, de vigueur. Paysans, ouvrières, précaires, travailleurs informels, colonisés, exilés, soldats, prostituées, enfants malades, jeunes de quartiers populaires : s'ils occupent des positions dominées dans les rapports sociaux de classe, de race, de genre, de nation ou de génération, les groupes invités à s'exprimer dans les dispositifs étudiés au fil des chapitres de ce volume sont généralement constitués comme collectifs par ceux-là même qui leur adressent cette offre de prise de parole.
L'ouvrage place ainsi la focale sur le travail politique de ces entreprises de réhabilitation symbolique et sur leurs acteurs. Ils contribuent non seulement à donner un sens à ces dispositifs mais aussi à provoquer, configurer et encadrer les discours qui y sont tenus : militants, artistes et professionnels de la culture, personnel administratif et politique, chercheurs, travailleurs et patients du secteur médico-social, journalistes...
Dans les six parties qui forment la trame du livre, les auteur·e·s analysent, dans une perspective interdisciplinaire, une diversité de configurations relationnelles dans lesquelles des joueurs réputés « sans-voix » s'engagent ou sont engagés dans un jeu d'énonciation, auquel ils sont souvent peu préparés et dont les règles sont généralement fixées par des joueurs de rang plus élevé. Si ces dispositifs sont loin de fonctionner comme des instruments permettant magiquement d'extraire les dominés des rapports de domination, les acteurs qui souhaitent « donner la parole aux sans-voix » peuvent en général être crédités des intentions qu'ils déclarent. Ils contribuent, à ce titre, à reconfigurer les règles du jeu politique.
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