Mécompris, censuré, tout ensemble adoré et haï, le recueil des Petites pièces philosophiques (Operette morali) apparaît comme le revers implacable du lyrisme des Canti. Leopardi, négligeant dédaigneusement l'arsenal romantique, y déploie les ressources d'une prose à la fois délicieuse et terrifiante, dont la littérature européenne offre bien peu d'exemples.
Dans ce petit théâtre philosophique, fiévreusement élaboré à la fin du XIXème, le nihilisme moderne semble naître tout armé. Schopenhauer, Nietzsche, grands lecteurs de Leopardi, creuseront ce sillon; d'autres suivront celui du Désir.
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Michel Orcel, écrivain, psychanalyste, docteur ès lettres et sciences humaines, diplômé d'islamologie, ancien maître de conférences à l'université, est l'auteur de nombreux ouvrages (romans, essais, voyages) et traductions. Dans le domaine arabo-musulman, il a notamment donné Les Larmes du traducteur, Voyage dans l'Orient prochain, et une traduction de Sourates et fragments du Coran.
Philosophe à la culture encyclopédique, Giacomo Leopardi (1798-1837) est aussi le grand poète de la condition humaine et de la mémoire. Enfant prodige éduqué selon des principes religieux et très stricts, cet homme érudit s'inscrit, avec Dante, au panthéon des écrivains italiens. Conforme à la volonté iconoclaste des «?Plis?», cette sélection de lettres donne à voir un autre visage de Leopardi. Celui que l'on retient trop souvent comme un homme pessimiste apparaît ici comme un profond connaisseur de l'âme humaine, cultivant une idée ambitieuse du bonheur.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
19/03/2009
Collection
Littérature
EAN
9782868535122
Nb. de Pages
138
Caractéristiques
Editeur
Le Temps Qu'Il Fait
Poids
186 g
Présentation
Grand format
Dimensions
19,0 cm x 14,1 cm x 0,9 cm
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Livre numérique
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Détail
Mécompris, censuré, tout ensemble adoré et haï, le recueil des Petites pièces philosophiques (Operette morali) apparaît comme le revers implacable du lyrisme des Canti. Leopardi, négligeant dédaigneusement l'arsenal romantique, y déploie les ressources d'une prose à la fois délicieuse et terrifiante, dont la littérature européenne offre bien peu d'exemples.
Dans ce petit théâtre philosophique, fiévreusement élaboré à la fin du XIXème, le nihilisme moderne semble naître tout armé. Schopenhauer, Nietzsche, grands lecteurs de Leopardi, creuseront ce sillon; d'autres suivront celui du Désir.
Grosses d'un désespoir qui est déjà le nôtre, ces pièces témoignent aussi de la littérature comme activité frivole et nécessaire, comme exercice presque joyeux du sens contre le rien.
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