L'ouvrage part du constat que de nombreux diplômés de BTS ou de DUT poursuivent leurs études, en vue de l'obtention d'un diplôme de second ou de troisième cycle, et démentent ainsi la vocation initiale de ces filières qui était de conduire les étudiants à un emploi au terme de deux années d'études. Au plan méthodologique, l'auteure récuse la théorie économique libérale comme cadre d'analyse approprié au phénomène : assimilant l'étudiant à un chef d'entreprise et sa formation à un capital, la théorie du capital humain ... Lire la suite
Ancienne Vice-présidente de l'Université Montpellier 3, Dr. en Neuropsychologie, Dr. en Sc. économiques, et Post-Doc. UC. Berkeley, formée en milieu médical à la pratique de la Mindfulness/Pleine Conscience (MBSR et ACT) aux États-Unis, certifiée EQ-I., Bénédicte Gendron est Professeure des Universités à l'Université Montpellier 3, chercheure au LIRDEF, spécialisée dans le Développement de la Ressource Humaine, la Formation et l'Education. Académicienne, experte externe auprès d'instances internationales et nationales (Ocde, CE, Cedefop, Hcéres.), membre du CREIO (eiconsortium.org/members/gendron.htm) et de Global Alliance for Social Emotional Learning and Life Skills (karanga.org/our-team), ses recherches honorées de plusieurs prix et ses concepts de capital émotionnel, bienvivance et leadership capacitant s'appliquent au développement de la personne, à la formation et à la qualité de vie et aux conditions de travail académique et professionnel en vue d'une éducation, formation et un devenir et avenir équitables - et - en vitalité tout au long de la vie, uvrant à une écologie et économie de la bienvivance.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
02/08/2004
EAN
9782859444563
Nb. de Pages
264
Editeur
Sorbonne Universite Presses
Caractéristiques
Poids
473 g
Présentation
Grand format
Dimensions
24,0 cm x 16,0 cm x 1,7 cm
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Livre numérique
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Détail
L'ouvrage part du constat que de nombreux diplômés de BTS ou de DUT poursuivent leurs études, en vue de l'obtention d'un diplôme de second ou de troisième cycle, et démentent ainsi la vocation initiale de ces filières qui était de conduire les étudiants à un emploi au terme de deux années d'études. Au plan méthodologique, l'auteure récuse la théorie économique libérale comme cadre d'analyse approprié au phénomène : assimilant l'étudiant à un chef d'entreprise et sa formation à un capital, la théorie du capital humain conseillerait bien plutôt à un étudiant qui aurait mal orienté ses premières années d'études supérieures de les arrêter immédiatement. Là n'est pas le choix des étudiants de ces filières. L'analyse en termes de stratégie des acteurs s'avère plus pertinente. En l'espèce, il s'agit d'une décision séquentielle permettant aux intéressés tout à la fois de réduire l'incertitude à laquelle ils sont confrontés et d'optimaliser leurs choix. Cherchant à combiner stratégie de formation et stratégie d'"employabilité" combinant minimisation des risques (d'échec en filière universitaire) et maximisation des transferts de techniques et de compétences, les diplômés choisissent de réaliser deux années d'études courtes dans des filières sélectives avant de s'orienter vers des études universitaires plus longues. L'approche en termes stratégiques et séquentiels permet ainsi d'expliquer l'essor et la diversité des stratégies de poursuite d'études des diplômés de BTS et d'IUT.
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