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Critique de l'école rendue publique ; recentrer l'école avec Hegel dans les proximités du temple

Isaie Nzeyimana (Auteur)
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Résumé

Les peuples qui ont déjà construit des savoirs en les puisant dans les environnements immédiats sont seulement confrontés, en éducation, aux appels pour l'insertion professionnelle, au carrefour entre apprendre des savoirs ou apprendre à communiquer ; tandis que les peules qui n'ont pas construit des savoirs, eux, ils passent de la con-sommation de produits raffinés en économie à la consommation des conclusions les plus éloignées en sciences et en enseignement. L'école trop publique et trop libérale, celle qui a rompu avec l'austérité de l'école ancienne ... Lire la suite
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Biographie

Isaïe Nzeyimana est professeur de Philosophie à l'Université du Rwanda. Il oriente ses réflexions sur la métaphysique appliquées sur les questions de l'homme et de la société : Education, art, politique, développement, histoire, environnement.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution04/10/2017
EAN9782312055664
Nb. de Pages158
EditeurEditions Du Net
Caractéristiques
Poids284 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,0 cm x 15,0 cm x 1,0 cm
Détail

Les peuples qui ont déjà construit des savoirs en les puisant dans les environnements immédiats sont seulement confrontés, en éducation, aux appels pour l'insertion professionnelle, au carrefour entre apprendre des savoirs ou apprendre à communiquer ; tandis que les peules qui n'ont pas construit des savoirs, eux, ils passent de la con-sommation de produits raffinés en économie à la consommation des conclusions les plus éloignées en sciences et en enseignement. L'école trop publique et trop libérale, celle qui a rompu avec l'austérité de l'école ancienne dans les proximités des temples, ne leurs oppose aucune résistance. Les hommes n'ont pas inventé les savoirs. Les savoirs étaient déjà là, dans la nature. Ils ont seulement su écouter la nature. Dans l'ascèse, la privation, « le désert extérieur et intérieur », ils ont construit des savoirs ; à leur tour, les savoirs ont nourri et nourrissent les hommes. Exister, c'est alors être en cette dette ; tandis qu'étudier, c'est une joie intérieure de générosité, afin que jamais, la chaîne du savoir ne se rompe, surtout pas avec moi. Mais le débat sur l'éducation et les savoirs ne sera jamais au complet tant qu'on ne repose pas toujours les contextes de la production des mêmes savoirs rationnels. Si l'on isole ce qui est commun à tous les peuples, alors l'on obtient les contextes les plus déterminants de la naissance des savoirs raffinés et ces contextes sont à reproduire, surtout pour les Nations qui enseignent mais qui ne produisent pas les savoirs dans lesquels elles devraient s'enraciner. Reste la question de l'humanité commune, entre les nouvelles générations qui, au dépassement des frustrations d'appartenir à des humanités fortes ou faibles, doivent être libérées et assistées pour la construction de leur histoire commune et de leur humanité commune. L'école doit alors être à nouveau le lieu de l'hospitalité, de la générosité sans frontières et de l'enfantement de l'humanité en perpétuelle maturation.
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