Détail
Ces meurtrières qui ont marqué lŽHistoire Elles étaient ouvrières, employées, mères, parfois grands-mères, cheffes dŽentreprises, étudiantes, célibataires, jolies, nanties, menues, miséreuses, timides, délurées, désagréables, jeunes, très âgées... Toutes faisaient partie de la société dite « normale » et nous les avions peut-être croisées ou côtoyées dans une grande surface, à lŽécole de nos enfants ou petits-enfants, au cinéma, dans le métro, en vacances, sur notre lieu de travail... sans quŽelles aient attiré notre attention de manière particulière. Et, pourtant, toutes se sont retrouvées dans le box dŽune Cour dŽassises car, toutes ont fini par tuer. Elles ont tué leur propre enfant, une rivale, un parent proche, un amant, leur mari... en les étranglant, empoisonnant, massacrant à coups de couteau ou de hache. Au-delà de la relation de quatorze procès dŽassises, lŽauteur propose lŽavis de spécialistes en psychologie de « relation dŽaide » et de très récentes statistiques inhérentes à ce sujet dramatique : les femmes tuent-elles autrement que les hommes ? La criminalité au féminin augmente-t-elle ? Dans quelles proportions ?
Un essai historique qui dresse les portraits des grandes criminelles au fil des âges A PROPOS DE LŽAUTEUR :
Pierre GUELFF, chroniqueur judiciaire, a assisté à quelque 300 procès de Cour dŽassises et a suivi des dossiers aussi importants que les affaires Dutroux, Fourniret, Cons-Boutboul, Tapie-Valenciennes, de grand banditisme, du génocide du Rwanda, dŽislamistes..., mais, aussi, à ces « tranches de vie et de mort », véritables reflets de notre société, qui font le quotidien de procès moins médiatisés et que lŽauteur, devenu chroniqueur radio-TV, nous relate dans le présent document exceptionnel de « vérité ».
EXTRAIT :
Le présent ouvrage propose des affaires criminelles dont les procès ont eu lieu récemment.
Les choses ont-elles changé en trois ou quatre années ?
Oui, quant à la fréquence des procès : on constate une aug¬mentation incessante, lancinante et catastrophique de ceux-ci.
Ainsi, certaines Cours dŽassises qui, il y a une dizaine dŽan¬nées seulement, « fonctionnaient » à raison dŽune session par quinzaine ou par mois, sont aujourdŽhui (année 2012-2013) obligées de programmer des procès toutes les semaines, en croisant les doigts quŽil nŽy ait pas dŽincidents majeurs nécessitant des retards ou reports, dŽoù une modification dŽun calendrier de plus en plus serré.
La sacro-sainte volonté de juger dans des délais raisonnables (la Cour européenne des Droits de lŽHomme établie à Strasbourg veille au grain à ce sujet) est parfois battue en brèche face à cette réalité de « terrain », peu ou pas connue de certains décideurs politiques.
Ceci étant précisé, il nŽy a rien de changé au niveau de lŽ« am¬biance » qui se déroule dans ce type de procédure judiciaire.
Les salles des pas perdus restent toujours des cours des miracles avec leurs lots de tristesse, surtout dans le chef des victimes ou des familles de condamnés, de joies, parfois difficilement contenues, émanant dŽacquittés, dŽattitudes « neutres » de journalistes et chroniqueurs judiciaires, ou déplacées, choquantes, émotives, colériques, angéliques, poujadistes... des habituelles personnes qui suivent ces procès dŽassises comme elles regardent des séries télévisées, les « Julie Lescaut », « Experts : Miami », « Esprits criminels », « Inspecteur Barnaby », « Mentalist »... !
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