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conjurer le mauvais sort ; rétribution et délivrance dans le taoïsme médieval

Franciscus Verellen (Auteur)
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Résumé

Conjurer le sort, dernier essai publié par le plus grand spécialiste actuel de la Chine médiévale, ausculte l'évolution, pendant plus de huit siècles, des croyances taoïstes à propos de la responsabilité humaine et de la rédemption. Franciscus Verellen y met en relief les rituels de guérison de la tradition taoïste pour venir en aide à une destinée malade, grêvée par le péché. Son vaste essai dresse le portrait d'une société médiévale chinoise hantée par la figure du mal, où l'existence humaine est hypothéquée dès la ... Lire la suite
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Biographie

Sinologue, membre de l'Institut,

ancien directeur de l'École

française d'Extrême-Orient (2004-

2014), Franciscus Verellen est

directeur d'études (Histoire du

taoïsme) et responsable du Centre

Hongkong de l'EFEO. Il a publié de

nombreux articles et ouvrages sur

la Chine médiévale et le taoïsme,

dont The Taoist Canon : A Historical

Companion to the Daozang (3 vol.,

dir. avec Kristofer Schipper,

Chicago University Press 2004) et

Du Guangting (850-933): taoïste de

cour à la fin de la Chine médiévale

(CollÚge de France 1989). AprÚs ses

études doctorales à Oxford et à

Paris, Franciscus Verellen enseigne

l'histoire des religions chinoises à

l'université de Columbia, New York,

à l'École pratique des hautes

études, Paris, et comme professeur

invité aux universités de Princeton,

de Californie-Berkeley et à

l'université chinoise de Hongkong.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution19/03/2021
CollectionHistoire Belles Lettres
EAN9782251451633
Nb. de Pages422
Caractéristiques
EditeurLes Belles Lettres
Poids590 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,5 cm x 15,0 cm x 2,2 cm
Détail

Conjurer le sort, dernier essai publié par le plus grand spécialiste actuel de la Chine médiévale, ausculte l'évolution, pendant plus de huit siècles, des croyances taoïstes à propos de la responsabilité humaine et de la rédemption. Franciscus Verellen y met en relief les rituels de guérison de la tradition taoïste pour venir en aide à une destinée malade, grêvée par le péché. Son vaste essai dresse le portrait d'une société médiévale chinoise hantée par la figure du mal, où l'existence humaine est hypothéquée dès la naissance, puis accablée par des obligations et des dettes toujours plus lourdes dans notre monde et celui d'après.
Du IIe au Xe siècle, le taoïsme émerge comme une organisation lithurgique qui, liée étroitement avec le Bouddhisme, modifie en profondeur la pensée chinoise sur les causes de la souffrance humaine, la nature du démon, et les voies possibles vers une libération. Au Ve siècle, des éléments issus du taoïsme classique se mêlent ainsi au yoga indien afin d'intérioriser la quête de la rédemption. La liturgie faisant partie intégrante de l'ordre des Tang englobe petit à petit une communauté monastique florissante, la société laïque et des rituels officés au nom de l'État. Les sacrements taoïstes souhaitent agir sur le monde invisible : face à la peur de la mort, de la maladie et de la perte, ils tentent de prodiguer un secours thérapeutique et une rédemption extatique. À partir de sources multiples, des prières, des sermons lithurgiques et des récits empiriques, Francisucs Verellen prête une fine attention au vocabulaire taoïste de la rédemption, au sens du sacrifice, ainsi qu'aux métaphores faisant figure de passerelle entre les royaumes du visible et de l'invisible. Le mauvais sort se trouve conjuré grâce au rachat rituel d'une dette ; la rédemption se produit sous la forme d'une guérison, d'une purification, d'une délivrance, ou du passage des ténèbres vers la lumière.
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