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Anthologie grecque

Marin Martinie (Auteur)
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Résumé

La poésie grecque commence avec l'Iliade et finit par l'Anthologie, ce prodigieux florilège réunissant une myriade de petits poèmes appelés épigrammes, composés sans interruption depuis le VIe siècle avant notre ère jusqu'au le VIe siècle ap. J.-C., douze siècles durant lesquels le genre n'a cessé de s'enrichir. Simple inscription à l'origine, éternisant sur la pierre ou le marbre le nom du mort ou du dédicant, l'épigramme se donne bientôt le luxe du vers. Ce genre se déploie d'abord avec l'hexamètre hérité de l'épopée, puis avec ... Lire la suite
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Biographie

Marin Martinie, né en 1994, est réalisateur de films d'animation et auteur de bande dessinée, actuellement artiste-étudiant au Fresnoy et doctorant à l'université de Lille. Il est diplômé de l'école Estienne (2014) et de l'École nationales supérieure des arts décoratifs de Paris (2018). Sa pratique mêle film d'animation, dessin et édition. Dans son travail, il cherche à déconstruire graphiquement et narrativement les formes classiques des arts visuels, en particulier celles issues des champs de la bande dessinée et du cinéma d'animation. Il a réalisé Zambo zambo (2016), Template Message (2018) et Apparition des figures standards (2020). Il vit et travaille à Paris.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution19/04/2019
EAN9782251449272
Nb. de Pages550
EditeurBelles Lettres
Caractéristiques
Poids725 g
PrésentationGrand format
Dimensions19,0 cm x 12,9 cm x 4,3 cm
Détail

La poésie grecque commence avec l'Iliade et finit par l'Anthologie, ce prodigieux florilège réunissant une myriade de petits poèmes appelés épigrammes, composés sans interruption depuis le VIe siècle avant notre ère jusqu'au le VIe siècle ap. J.-C., douze siècles durant lesquels le genre n'a cessé de s'enrichir. Simple inscription à l'origine, éternisant sur la pierre ou le marbre le nom du mort ou du dédicant, l'épigramme se donne bientôt le luxe du vers. Ce genre se déploie d'abord avec l'hexamètre hérité de l'épopée, puis avec l'ïambe, plus apte à exprimer des valeurs quotidiennes, et enfin, favorisé par l'élégie funéraire, grâce au distique élégiaque. Initialement figées dans le même sourire archaïque, ces petites pièces s'animent quand de grand poètes, Archiloque, Sapho, Anacréon, Simonide ne dédaignent pas d'en composer.
Les guerres médiques favorisent la vogue de l'épigramme héroïque dont Simonide se fait une spécialité. Mais la véritable éclosion du genre explose à l'époque alexandrine où il fleurit partout :
En Sicile avec Léonidas de Tarente et en Grèce continentale avec la poétesse Anytè de Tégée ou Mnasalque de Sicyone. Au même moment les poètes de l'école de Cos, Asclépiade, Posidippe, inventent l'épigramme bachique et amoureuse, à Alexandrie, entre les mains de Callimaque, l'épigramme, devenue la menue monnaie de tous les genres, est un bijou finement ciselé : le lapidaire est devenu un joailler. C'est l'apogée de l'épigramme en Grèce, et pourtant les siècles qui suivent ne nous décevront pas : à l'époque hellénistique et romaine de nouveaux poètes, Antipater de Sidon, admiré par Cicéron, surtout le syrien Méléagre, en qui Sainte-Beuve voyait le poeta minor par excellence et à qui l'on doit la confection de la première Couronne (recueil d'épigrammes) dont nous ayons connaissance : ce geste relance la vogue du genre, qui se développe désormais en milieu romain, marqué par des traits nouveaux : l'épigramme se faisant poésie de circonstance, ou courtisane, et finalement comique et satirique, avec Lucille. Dès ce moment, qui en latin voit naître l'oeuvre de Martial, l'épigramme grecque a achevé son évolution, elle a encore de beaux jours devant elle, mais ne fera plus, si l'on peut dire, qu'involuer. En témoignent un Agathias (qui a réuni le fameux Cycle d'Agathias) ou un Paul le Silentiaire. Il faudra attendre le Xe siècle pour qu'un érudit byzantin, nommé Constantin Céphalas, réunisse la fleur de tout cela, suivi au XIVe siècle par Maxime Planude.
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