«Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était», écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En ... Lire la suite
Nascut a Manòsca (1895-1970), Joan Giono passèt la vida dins son agre de Provença. Forçat de quitar los estudis a causa de dificultats financièras de la familha, fai l'emplegat dins una banca, ocupacion que li permet de far coneissença amb lo monde paisan e lo país lèime, pendent sos deplaçaments. En 1921, escriu son primièr libre, Colline, puèi Un de Baumugnes e Regain. Sa literatura embugada de panteïsme, trepada pel diu Pan, s'abalís a doas fonts : en primièr, la Provença, pas la reala, una Provença imaginària, mai veraia que natura que l'autor a sabut ne traire l'autenticitat secretosa, puèi l'antiquitat grèga e sa mitologia.
Lo reviraireLo reviraire : Jacme Fijac es l'autor d'un desenat de libres de subjèctes desparièrs. Passionat de Joan Giono, lo moment vengut, a entreprés la traduccion d'aquel libre. Son de notar los nombroses manlèus a la lenga occitana qu'an de qué susvengut, susprene en çò d'un autor que presava pas gaire los que l'escrivián, mas que los sovenirs s'èran escrincelats, malgrat el, dins prene son cap.
Caractéristiques
Caractéristiques
Date Parution
06/06/1955
Collection
Blanche
EAN
9782070228294
Nb. de Pages
160
Caractéristiques
Editeur
Gallimard
Poids
175 g
Présentation
Grand format
Dimensions
18,6 cm x 11,9 cm x 1,5 cm
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Livre numérique
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Détail
«Je ne dis pas que Gaston Dominici n'est pas coupable, je dis qu'on ne m'a pas prouvé qu'il l'était», écrit Jean Giono dans ce petit livre, qu'il a divisé en deux parties. La première est composée de notes d'audience prises à chaud, pour ainsi dire, et mises au net ensuite. Ces notes sont d'un grand écrivain. Elles éclairent les insuffisances du procès. Elles mettent en lumière bien des points qui sont restés dans l'ombre, elles font ressortir des subtilités que personne jusqu'ici n'avait aperçues. En premier lieu «nous avons affaire à un procès de mots», dit Jean Giono. En effet, l'accusé parle un langage primitif, sans syntaxe ; on transcrit ses déclarations et on l'interroge dans un autre langage, le français officiel. Cette simple remarque pourrait bien tout remettre en question.Dans la seconde partie, qui est un morceau éblouissant, l'auteur esquisse une description du caractère de l'accusé et des témoins. En s'appuyant sur la vie des paysans de la Durance qu'il connaît bien, sur les conditions géographiques, voire historiques, il reconstitue avec une impressionnante plausibilité ce qu'ont été la vie, les pensées, ce qu'est même la sensibilité du fermier de la Grand Terre, personnage homérique, paysan rusé, mais jamais individu médiocre.Un livre comme celui-là est plus qu'un témoignage : c'est un faisceau de lumière braqué sur la justice.
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