Lumière morte

Parce qu'il a quitté la police et pris sa retraite, l'ex-inspecteur des Homicides Harry Bosch ne dispose plus de l'insigne qui lui ouvrait toutes les portes et le couvrait dans nombre de situations difficiles. Et il en aurait bien besoin lorsque, faisant le tri dans ses anciens dossiers, il décide d'élucider un meurtre sur lequel il a travaillé jadis et resté sans solution : celui d'Angella Benton, jeune assistante d'une boîte de production d'Hollywood retrouvée assassinée quelques jours avant un hold-up qui a rapporté quelque deux millions de dollars à ses auteurs. Il faut dire que le cinéaste avait décidé de tourner une scène de hold-up avec deux millions de dollars véritables et que son producteur n'avait pas osé dire non. Évidemment, lorsque l'argent a été livré sur le plateau de tournage, des gangsters masqués ont fait irruption et embarqué les deux millions de dollars.
Ils ont tué un garde et Harry Bosch, qui se trouvait là, a blessé un des braqueurs. Mais rien n'est simple dans cette histoire et dès qu'il s'attaque au dossier, Bosch se voit intimer l'ordre de renoncer. Décidé à continuer
malgré tout, il va voir un des deux flics qui ont enquêté sur l'affaire du hold-up. Il apprend que quelques jours après avoir entamé son enquête, un de ces deux flics avait reçu un coup de fil d'un agent du FBI qui aurait trouvé quelque chose d'anormal dans la liste des billets répertoriés par la banque avant le prêt. Ainsi commence un des plus grands romans de Michael Connelly, car le retour d'Harry Bosch au travail d'enquête est un véritable tour de force. Sans parler des dernières pages du livre qui, outre qu'elles donnent la solution du meurtre (et quelle solution !), vont bouleverser tous les fans de l'ex-inspecteur des Homicides.