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la fin de Satan

Victor Hugo (Auteur)
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Résumé

«Antres noirs du passé, porches de la durée Sans dates, sans rayons, sombre et démesurée, Cycles antérieurs à l'homme, chaos, cieux, Monde terrible et plein d'êtres mystérieux, Ô brume épouvantable ou les préadamites Apparaissent, debout dans l'ombre sans limites, Qui pourrait vous sonder, gouffres, temps inconnus ! Le penseur qui, pareil aux pauvres, va pieds nus Par respect pour Celui qu'on ne voit pas, le mage, Fouille la profondeur et l'origine et l'âge, Creuse et cherche au-delà des colosses, plus loin Que les faits dont ... Lire la suite
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Biographie

L'auteur des Châtiments et de la Légende des siÚcles est le poÚte national français, dont les vers sont appris par cœur dans les écoles. Né en 1802, reçu à l'Académie française en 1841, nommé pair de France en 1845,

Victor Hugo mÚne des combats politiques - contre la peine de mort, pour l'éducation publique - restés presque aussi fameux que ses romans. Mais Hugo est encore peintre, dessinateur, chroniqueur et même photographe. CélÚbre depuis le scandale d'Hernani (1830), prototype du drame romantique, il le sera de nouveau pour son engagement contre Napoléon III, qui lui vaudra l'exil. Le pÚre brisé par la mort de sa fille AdÚle, le tourneur de tables de Guernesey, l'auteur de L'Art d'être grand-pÚre, autant de figures qui incarnent le goût des Français pour la langue poétique, les idéaux universels et l'expression des sentiments.

Plus d'un million de Parisiens salueront le passage de son cercueil dans les rues de Paris, le 1er juin 1885.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution21/09/1984
CollectionPoésie Gallimard
EAN9782070322541
Nb. de Pages320
Caractéristiques
EditeurGallimard
Poids249 g
PrésentationPoche
Dimensions17,8 cm x 10,7 cm x 1,7 cm
Détail

«Antres noirs du passé, porches de la durée Sans dates, sans rayons, sombre et démesurée, Cycles antérieurs à l'homme, chaos, cieux, Monde terrible et plein d'êtres mystérieux, Ô brume épouvantable ou les préadamites Apparaissent, debout dans l'ombre sans limites, Qui pourrait vous sonder, gouffres, temps inconnus ! Le penseur qui, pareil aux pauvres, va pieds nus Par respect pour Celui qu'on ne voit pas, le mage, Fouille la profondeur et l'origine et l'âge, Creuse et cherche au-delà des colosses, plus loin Que les faits dont le ciel d'à présent est témoin, Arrive en pâlissant aux choses soupçonnées, Et trouve, en soulevant des ténèbres d'années, Et des couches de jours, de mondes, de néants, Les siècles monstres morts sous les siècles géants. Et c'est ainsi que songe au fond des nuits le sage Dont un reflet d'abîme éclaire le visage.» Extrait de Et nox facta est, IX
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