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l'archipel du chien

Philippe Claudel (Auteur)
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Résumé

« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire.
Ce fut déjà et cela dès l'aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L'air semblait s'être solidifié autour de l'île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l'horizon quand il ne l'effaçait pas : l'île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient ... Lire la suite
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Biographie

Philippe Claudel, agrégé de français, a choisi, aprÚs quelques années de lycée, d'enseigner à des enfants handicapés moteur, à la maison d'arrêt de Nancy, puis à l'Université de Nancy II (Anthropologie culturelle et Littérature).

Grand admirateur de Simenon et du Giono d'aprÚs-guerre, il tisse avec maestria des univers où la simplicité, claire dentelle aérienne, tente de dissimuler l'obscur des drames qui jalonnent nos existences. Il fait remonter son désir d'écrire aussi loin que sa mémoire.

Il devient en 2004, directeur d'une nouvelle collection de romans chez Stock. Le pari d'« Ecrivins » ? Publier quatre fois par an des textes d'écrivains avec pour seule contrainte que le vin serve de toile de fond ou soit simplement évoqué.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution14/03/2018
CollectionLa Bleue
EAN9782234085954
Nb. de Pages288
Caractéristiques
EditeurStock
Poids370 g
PrésentationGrand format
Dimensions21,5 cm x 13,8 cm x 2,6 cm
Détail

« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire.
Ce fut déjà et cela dès l'aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L'air semblait s'être solidifié autour de l'île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l'horizon quand il ne l'effaçait pas : l'île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d'une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits.
On ne pouvait y jouir d'aucune fraîcheur.
Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu'on l'avait rêvée, ou qu'elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d'heure en heure l'odeur s'affirma. Elle s'installa d'une façon discrète, pour tout dire clandestine. »
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