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derrière la zizique

Boris Vian (Auteur)
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Résumé

Derrière la ziziqueDe 1953 à 1959, comme journaliste de jazz ou dans le cadre de ses fonctions artistiques dans l'industrie du disque, Boris Vian a écrit ou traduit - de l'américain ou de langues imaginaires - près de 150 textes qui ont été publiés au dos de pochettes de disques de pointures telles que Louis Armstrong, Duke Ellington, Miles Davis, Screamin' Jay Hawkins, mais aussi Raymond Devos, Édith Piaf, Zizi Jeanmaire et ses amis et complices Henri Salvador et Magali Noël. Si certains ... Lire la suite
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Biographie

1920-1959

Boris Vian passe son enfance à Ville-d'Avray, dans une famille aisée, menacée pourtant de ruine. Sa jeunesse, riche en "surprises-parties" et en canulars, le prépare à une activité multiforme. Il sera ingénieur, romancier, trompettiste, chroniqueur musical, chanteur, auteur dramatique, comédien... Sachant dÚs son plus jeune âge sa vie menacée par des problÚmes cardiaques, il voudra vivre intensément et s'épuisera.

En 1939, il entre à l'Ecole Centrale et en sort ingénieur. Il travaille alors à l'AFNOR. A partir de 1947, il est animateur des cabarets de Saint-Germain-des-PrÚs et trompettiste dans l'orchestre de jazz de Cl. Abadie.

En 1944, il rencontre Queneau et termine son premier roman, Vercoquin et le plancton. Trois ans plus tard, sa jeune carriÚre d'écrivain se poursuit par un scandale avec l'édition de J'irai cracher sur vos tombes signé Vernon Sullivan et "traduit de l'américain". SuccÚs public mais trÚs mauvaises critiques. Il finira par avouer qu'il est l'auteur de ce roman et sera traduit en justice pour "attentat aux moeurs par voie de livres". En 1950, il est condamné à quinze jours de prison avec sursis...

Il traverse alors des moments difficiles où il croit avoir raté sa vocation littéraire. En 1956, il est directeur artistique chez Philips, Fontana et aux disques Barclay. Il est aussi l'auteur de plus de quatre cents chansons. Il meurt pendant l'avant-premiÚre d'un film tiré de J'irai cracher sur vos tombes. C'est aprÚs sa mort que sa réputation de grand écrivain s'est affirmée.

Dans son univers romanesque, l'herbe est rouge, les paupiÚres repoussent quand on les taille et un nénuphar fait mourir une jeune fille. Ce monde est régi par une logique poussée jusqu'à l'absurde et l'invention verbale ne semble pas avoir de limite. Mais la mort rÎde, acceptée en général avec indifférence. Non violent, le "déserteur" se refuse seulement à tuer, sans aigreur ni colÚre.

Il fut également Premier Equarrisseur et finalement Satrape du célÚbre CollÚge de 'Pataphysqiue dont l'idée revient à Jarry. Proche du Surréalisme, Boris Vian n'appartient pourtant à aucune école littéraire.

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution08/10/1997
CollectionLittérature
EAN9782253142690
Nb. de Pages288
Caractéristiques
EditeurLe Livre de Poche
Poids139 g
PrésentationPoche
Dimensions17,8 cm x 11,0 cm x 1,5 cm
Détail

Derrière la ziziqueDe 1953 à 1959, comme journaliste de jazz ou dans le cadre de ses fonctions artistiques dans l'industrie du disque, Boris Vian a écrit ou traduit - de l'américain ou de langues imaginaires - près de 150 textes qui ont été publiés au dos de pochettes de disques de pointures telles que Louis Armstrong, Duke Ellington, Miles Davis, Screamin' Jay Hawkins, mais aussi Raymond Devos, Édith Piaf, Zizi Jeanmaire et ses amis et complices Henri Salvador et Magali Noël. Si certains de ces textes sont relativement conventionnels, ils ont au moins du style et ils reflètent à merveille la passion joyeuse de leur auteur pour la musique et les variétés, et son respect pour le public. Mais il y a surtout ses textes où il est en totale rupture avec les normes du genre et ses impératifs commerciaux. Ironiques, burlesques, insolents, fous d'imagination, ils se lisent comme de courts chapitres d'un roman, qu'entre Vercoquin et le plancton et L'Ecume des jours, Boris Vian n'aurait pas eu le temps d'écrire, des passages oubliés d'En avant la zizique ou des Chroniques du Menteur qu'il aurait omis de donner aux Temps Modernes. Leur plus grand attrait est peut-être, avec la jubilation dans laquelle ils nous entraînent, de nous montrer une fois encore que pour Boris Vian, qu'il soit romanesque, poétique, journalistique, épistolaire ou rétrodiscographique, le travail de l'écrivain ne se partage pas. Et que dans la diversité de sa création, jack K. Netty, l'un des vrais faux-auteurs qu'il s'amuse à soi-disant traduire, est juste le frère de jean-Sol Partre.
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