« Dieu des Dieux », « Dieu des armées »... Certains hébraïsmes sont courants dans la langue française depuis l'époque médiévale. À la Renaissance, le renouveau des études hébraïques permet un meilleur accès aux langues de la Bible, le répertoire des hébraïsmes s'élargit sous l'influence des auteurs réformés qui imitent des tours syntaxiques tirés de la Bible de Genève et des Psaumes de Marot. Dans leur quête de remplacer le psautier de Marot par un recueil catholique, les auteurs de la Contre-Réforme ne sont pas ... Lire la suite
« Dieu des Dieux », « Dieu des armées »... Certains hébraïsmes sont courants dans la langue française depuis l'époque médiévale. À la Renaissance, le renouveau des études hébraïques permet un meilleur accès aux langues de la Bible, le répertoire des hébraïsmes s'élargit sous l'influence des auteurs réformés qui imitent des tours syntaxiques tirés de la Bible de Genève et des Psaumes de Marot. Dans leur quête de remplacer le psautier de Marot par un recueil catholique, les auteurs de la Contre-Réforme ne sont pas en reste. Retrouver la langue d'une unité perdue, permettre à la langue française de refléter la lumière des Écritures, prouver, enfin, que David et Salomon n'étaient pas moins brillants rhéteurs que les auteurs classiques : les raisons d'oeuvrer à une hébraïsation de la poésie française sont nombreuses.
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