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la liste civile en France (1804-1870)

Damien Salles, Jean-Louis Harouel (Auteur)
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Résumé

Empruntée à l'Angleterre qui l'instaura après sa révolution de 1688, l'institution de la liste civile fait l'objet d'une transposition en France par le droit intermédiaire. Le 7 octobre 1789, sa naissance consacre la disparition de l'ordre juridique ancien dans lequel les trésors du roi et de l'Etat demeuraient théoriquement confondus. A compter de ce jour, la liste civile se définit comme l'ensemble des dotations pécuniaire, immobilière et mobilière que la Nation, désormais souveraine, décide d'allouer à Louis XVI afin de lui permettre de subvenir à ... Lire la suite
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Biographie

Agrégé des Facultés de droit, Jean-Louis Harouel est professeur à Paris II. Auteur d'une quinzaine de livres, il a notamment étudié en juriste l'histoire de l'État, de l'administration et de la ville. Il est en outre spécialiste de sociologie de la culture («Culture et contre-cultures», PUF, 2002). Il a publié en 2009, chez Jean-Cyrille Godefroy «La grande falsification» qui a connu un
succÚs médiatique et commercial, ainsi qu'en 2012 : «Le vrai génie du christianisme», primé par l'Institut de France..

Caractéristiques

Caractéristiques
Date Parution15/10/2011
CollectionBibliothèque Des Thèses
EAN9782849340837
Nb. de Pages766
Caractéristiques
EditeurMare & Martin
Poids901 g
PrésentationGrand format
Dimensions23,2 cm x 15,3 cm x 3,8 cm
Détail

Empruntée à l'Angleterre qui l'instaura après sa révolution de 1688, l'institution de la liste civile fait l'objet d'une transposition en France par le droit intermédiaire. Le 7 octobre 1789, sa naissance consacre la disparition de l'ordre juridique ancien dans lequel les trésors du roi et de l'Etat demeuraient théoriquement confondus. A compter de ce jour, la liste civile se définit comme l'ensemble des dotations pécuniaire, immobilière et mobilière que la Nation, désormais souveraine, décide d'allouer à Louis XVI afin de lui permettre de subvenir à ses besoins et aux charges de la nouvelle fonction que lui confie le corps politique.

Disparue en 1792 en même temps qu'apparaît la République, elle renaît néanmoins en 1804. A compter de cette date, l'institution de la liste civile, toujours située aux marches du trône, consiste en l'outil par lequel l'État finance le fonctionnement de ses institutions monarchiques. Indubitablement et à maints égards, sa présence presque ininterrompue dans le paysage politique et juridique jusqu'en 1870 ne pouvait manquer de susciter la curiosité de l'historien des institutions. Car le voyage dans le temps de l'histoire constitutionnelle, politique, domaniale, financière, contentieuse ou administrative de la fortune du roi ou de l'empereur au XIXe siècle permet de mettre au jour la nature d'exception, sui generis et pour le moins ambiguë de son régime juridique. Ce faisant, c'est tout un pan, jusque-là méconnu, du statut du Prince dans des institutions tentant de concilier l'héritage révolutionnaire et le constitutionnalisme avec la prérogative monarchique que ce travail révèle sous un jour inédit.
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